IV – Commerce international
La Tunisie
62% des Tunisiennes déclarent n’avoir aucune opération d’import ou d’export
avec l’étranger, car 41% d’entre elles opèrent dans le secteur des services.
35,5% disent importer ou exporter des services et des produits. 11%
seulement disent exporter des services, alors que 6,6% déclarent exporter et
importer de manière tout à fait naturelle. A l’export, on cite les pays
suivants : les Etats-Unis, la France, la Libye, l’Italie, l’Algérie,
l’Egypte, l’Allemagne, le Sénégal, la Jordanie, l’Arabie Saoudite, le
Portugal, la Belgique, la Guinée et la Malaisie. La Tunisie, à travers le
CEPEX et le FAMEX, œuvre à fournir l’appui nécessaire en vue de porter
l’accent précisément sur les nouveaux marchés. L’import, à son tour,
commence à s’intéresser à d’autres destinations autres que la France et
l’Italie, comme la Chine, l’Inde, la Malaisie et le Canada.
La Jordanie
74% des Jordaniennes déclarent être en dehors de la dynamique économique
internationale. En revanche, l’étude a démontré qu’autant le niveau
d’instruction de ces femmes est élevé, autant elles s’intéressent au
commerce international. Sur les 22,3% d’entre elles ayant des échanges
commerciaux avec l’étranger, 58,2% exportent sur les pays du Conseil de
coopération du Golfe, l’Iran, l’Irak, et l’Afghanistan à hauteur de 18,2%,
puis sur l’Europe à concurrence de 7,3%. Elles importent, en contrepartie,
des Etats-Unis et du Canada.
Les Emirats Arabes Unis
8% des femmes chefs d’entreprise émiraties font de l’exportation, contre 18%
de l’importation, cependant que 21% s’adonnent aux deux activités en même
temps. En revanche, 53% n’ont jamais fait ni de l’export ni de l’import.
Les principales importations se font à partir de l’Europe (40%), des
Etats-Unis et du Canada (19%), de l’Asie (14%), de l’Inde et du Pakistan
(13%) ; quant aux exportations, elles se font avec l’Europe (14%), l’Iran et
l’Irak (14%) et l’Afrique (12 %), sans compter évidemment les pays du
Conseil de coopération du Golfe (26%).
Royaume du Bahreïn
60,8% des femmes chefs d’entreprise déclarent n’avoir point de transaction
avec l’étranger. 10% font de l’export sur les pays du Conseil de coopération
du Golfe, 0,32% sur l’Asie, et 0,12% sur les Etats-Unis et le Canada ; 21,8%
importent à partir de l’Asie, 10,7% des pays du Conseil. Le rapport souligne
l’impératif de venir en aide à ces femmes chefs d’entreprise en vue de leur
permettre d’accéder à de nouveaux marchés.
Le Liban
Il est peu probable que l’entreprise de la femme libanaise fasse de l’export
ou de l’import avec l’étranger. Cela se dégage du rapport qui se limite à
trouver que 33,6% des entreprises concernées par l’enquête sont petites,
sachant que la moyenne des ventes annuelles n’a pas dépassé les 5 mille
dollars américains en 2005. Il est encore précisé que 48,7% sont de petites
ou moyennes entreprises, avec un volume de vente annuelle allant entre 5
mille et 50 mille dollars américains, la taille de l’entreprise étant
tributaire de la ville d’implantation. Ainsi, les entreprises créées à
Beyrouth semblent plus à même d’accéder aux marchés internationaux que les
autres.
Lire aussi :
–
Situation de la femme arabe chef d’entreprise
–
II – l’accès au financement
–
III – L’accès aux nouvelles technologies
–
V – Les recommandations
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