[08/04/2008 11:33:22] MILAN (AFP) Les syndicats du groupe italien Alitalia croient que des négociations sont encore possibles avec Air France-KLM sur son plan de rachat car la compagnie franco-néerlandaise n’a pas totalement fermé la porte à un accord, ont indiqué mardi des responsables syndicaux. “La vérité est que (Jean-Cyril) Spinetta (président d’Air France, ndlr) n’a pas débranché le contact. Il ne pouvait en être autrement étant donné qu’il travaille depuis deux ans sur cette affaire. Mais nous ne sommes qu’au début de la négociation”, a déclaré Raffaele Bonanni, dirigeant de la Cisl, au quotidien La Repubblica. Le groupe Air France-KLM est resté ferme lundi sur les conditions de son projet de reprise d’Alitalia, jugeant qu’il était le seul en mesure de relancer la compagnie italienne, et a renvoyé la balle dans le camp italien après la rupture des négociations avec les syndicats le 2 avril. Pour Air France-KLM, il revient “à Alitalia, à ses salariés et aux organisations syndicales représentatives des personnels de dire comment ils voient l’avenir de leur entreprise”. Le premier syndicat de la compagnie (hors pilotes), la Filt-Cgil, a jugé qu’Air France-KLM “n’excluait pas une reprise de la confrontation entre les parties”, dans un communiqué. “La voie principale est la reprise des négociations. En ce sens, la décision du gouvernement de convoquer les syndicats jeudi est utile”, a ajouté la Filt-Cgil. De son côté, l’UIL-transport a estimé que la compagnie franco-néerlandaise avait fait part d’une “ouverture en vue de reprendre le dialogue” et espère que “de vraies négociations pourront s’ouvrir après les élections” législatives des 13 et 14 avril, selon son secrétaire général, Giuseppe Caronia. Le conseil d’administration d’Alitalia se réunit dans la journée pour évaluer ses capacités de survie. |
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