Alliance stratégique : Un grand mot pour de petits potentiels !


Par Maryam OMAR

Alors que le technopôle El Ghazala s’apprête à abriter les 6èmes Rencontres
méditerranéennes d’affaires, TIC et multimédia (“e-3M-Tunisie 2008”), il
faut se demander si nous avons vraiment le potentiel de tirer le maximum
d’une telle rencontre.

 

Car nous parlons ici d’aide à la création d’entreprises technologiques, de
développement d’entreprises et d’ingénierie des réseaux et de l’information.
Nous parlons des nouveaux usages TIC, de l’offre et de la demande, de la
valorisation du savoir-faire et d’opportunités de partenariats. Pour faire
court : nous parlons d’alliance stratégique !

 

Ce n’est pas de la rigolade… alors que nous savons tous qu’à part un petit
haut de panier de très grande qualité, le commun des autres SSII n’ont pas
simplement le potentiel pour faire face à des offres du haut du pavé.

 

Comment alors répondre à ces alliances stratégiques dont la caractéristique
fondamentale est l’existence d’une certaine concurrence, au moins
potentielle, entre des entreprises ayant affirmé leur volonté de coopérer.
C’est un état intermédiaire entre la concurrence ouverte arbitrée par le
marché et le rapprochement définitif. En somme, il faut traiter d’égal à
égal dans cette configuration, sinon tout cela n’aura aucun sens.

 

Avant d’organiser des rencontres d’un tel niveau, il nous semble qu’il faut
d’abord se tourner vers nos sociétés de services et d’ingénierie
informatique (SSII) pour leur donner de l’épaisseur et du volume, les mettre
à niveau si l’on ose dire !

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