Le secteur des télécommunications n’est plus une simple histoire de
téléphones et de coups de fils. L’Internet a été témoin d’une nouvelle vague
de convergence : la combinaison de l’informatique et des communications pour
améliorer profondément la manière dont chacun peut communiquer avec les
autres.
Il ne s’agit pas simplement d’être capable de passer un coup de fil ;
aujourd’hui, tout le monde peut faxer, envoyer un e-mail, dialoguer sur
messagerie instantanée, télécharger des vidéo-clips, mener des réunions en
ligne et des web-séminaires et télécharger des ensembles de données de
toutes formes et de toutes tailles. Cette grande variété d’applications
implique que les consommateurs d’aujourd’hui se soucient moins de la
technologie utilisée que de leur capacité à rester connectés de manière
continue aux applications et aux services qu’ils veulent utiliser.
Les possibilités pour les consommateurs sont innombrables, de même que les
défis pour les opérateurs. Afin de répondre à la demande croissante pour de
nouvelles applications, fonctionnalités et nouveaux services avec des marges
de profit réduites, les fournisseurs de communications sont contraints de
développer de nouvelles compétences et de transformer leurs activités, afin
de capitaliser sur ces opportunités.
Peu d’industries sont comparables au secteur de la communication en ce qui
concerne l’étendue des changements qui y sont intervenus ; de nouvelles
technologies apparaissent et disparaissent, les entreprises disposent de
nouveaux outils plus rapides pour communiquer, contrôler et consolider leurs
activités. Les consommateurs ont accès à une grande variété d’applications,
à la fois sur les réseaux fixes et mobiles susceptibles de redéfinir leur
mode de vie.
Cette nouvelle vague implique une demande croissante en communications.
Cependant, nous ne devons pas oublier que, là où une partie du marché
mondial commence seulement à prendre conscience de l’importance des
communications, d’autres régions constituent déjà des marchés matures.
Chaque région fait face à une palette de défis et le Moyen-Orient ne fait
pas exception à la règle. Les défis y sont même plus variés. Avec
l’apparition des communications par Internet, les obstacles mis à l’accès
sur ces marchés diminuent, et les fournisseurs de services Internet et les
opérateurs virtuels entrent en concurrence avec les réseaux existants.
L’ouverture de ces barrières à la concurrence n’est pas surprenante
lorsqu’on considère qu’Internet est la source principale de contenu et
d’applications pour les utilisateurs finaux. L’Internet est la raison
principale, mais pas unique, du développement de nouvelles idées et de
nouveaux modèles commerciaux, alors que les communications à large bande
sont de plus en plus distribuées et faciles d’accès. D’ici à 2015, cinq
milliards de personnes seront connectées et la plupart d’entre elles grâce à
la bande large.
Ceci a amené les fournisseurs actuels de communications à innover davantage
pour rester compétitifs, garder les coûts à un niveau minimal, tout en
continuant a offrir les toutes dernières technologies et en conservant la
qualité du service.
La concurrence entraînant la diminution des coûts des communications, les
réseaux présents sur les marchés matures réalisent des profits moindres et
rencontrent plus de difficultés à augmenter le Chiffre d’Affaires Moyen par
Utilisateur (Average Revenues Per User – ARPU), évaluation économique par
laquelle les analystes jugent de la rentabilité et de la performance à
venir. Pour les autres, on constate que les marchés émergeants n’entraînent
pas les importants ARPU des marchés émergeants d’origine.
Il existe également des considérations propres aux réseaux fixes et mobiles.
Les opérateurs du réseau fixe réalisent des profits croissants sur les
services de données, comme la télévision sur IP, sans toutefois que ces
recettes ne compensent les revenus décroissants des services vocaux. Les
réseaux mobiles, qui offrent des coûts d’installation moins élevés aux
utilisateurs, voient leurs ARPU en difficulté à cause d’un nombre croissant
d’abonnés n’utilisant que très faiblement leurs services (personnes âgées
qui veulent un téléphone portable mais ne l’utilisent jamais !). Tout ceci
contribue à une rentabilité en berne. Les coûts augmentent, mais les
recettes nécessaires pour contrebalancer ces coûts ne sont pas suffisantes.
Ceci, associé à une concurrence accrue, implique que les fournisseurs de
communications doivent aujourd’hui diminuer leurs charges d’exploitation. Il
faut néanmoins équilibrer cette diminution avec la promesse des services
innovants, qui offrent la gamme complète d’applications et de services
convergents demandés aujourd’hui, tels que la Voix sur réseau IP (VoIP), la
télévision sur IP, l’accès mobile à large bande par les services 3G et les
systèmes complets d’assistance aux entreprises.
En plus, l’étendue, la profondeur et la complexité des paquets IP
représentant différents services, produits et informations, sont plus
petites et plus difficiles à suivre que les recettes claires liées aux
services vocaux. Les opérateurs doivent alors s’assurer que leurs systèmes
d’assistance et de facturation aux clients gèrent bien les recettes de tous
ces services.
Ainsi, tout nouveau service mis sur le marché doit être aussi rentable que
possible. La bonne nouvelle, c’est que c’est tout à fait possible. Les
moyens existent pour répondre à cette exigence sans avoir à augmenter la
dépense en capital. Pour que les opérateurs transforment leurs activités,
ceux qui les assistent doivent en faire autant. C’est pourquoi Nokia Siemens
Networks se transforme, afin de répondre à la nouvelle vague de changements
qui affecte aujourd’hui les fournisseurs de communications.
Notre dirigeant, Simon Beresford-Wylie, a résumé ce changement : «notre
activité ne consiste plus en la seule fourniture de réseaux. Il s’agit de
relever les défis de nos clients en termes de connectivité, d’efficacité, de
croissance des recettes et de transformation des activités».
Ce changement se produit sur deux niveaux principaux : l’innovation
technologique, afin de simplifier les processus opérationnels et le service
d’assistance qui doit également être offert avec. Ces deux niveaux sont des
éléments essentiels des réseaux de communications. Chaque opérateur doit
disposer des systèmes, de la connectivité et, le plus important, de
l’avantage concurrentiel nécessaire pour offrir la gamme de services et
d’applications à ses clients.
La simplification des pratiques opérationnelles signifie la réduction de la
complexité technologique, autrefois considérée comme un mal nécessaire pour
les services innovants et garantissant la connectivité. La simplicité est
aujourd’hui le facteur principal pour tout fournisseur de communications.
Le point de départ est la gestion de la complexité des réseaux, et
l’utilisation des services de protocole Internet (IP) pour gérer la
connectivité pour les services vocaux et de données. Faire converger la voix
et les données vers des réseaux uniques signifie une infrastructure réseau
plus efficace, possible grâce aux IP Multimedia Subsystems (IMS),
architecture réseau qui autorise de nouveaux services téléphoniques et des
applications de communications plus riches, basés sur l’IP et le Session
Initiation Protocol (SIP).
Un autre moyen consiste à créer un meilleur contrôle et ainsi une meilleure
valeur et une meilleure qualité du service. Pour ce faire, il est possible
de filtrer le contenu : examiner la fréquentation IP traversant les réseaux,
afin de déterminer et de gérer la priorité qui doit être donnée à divers
niveaux de fréquentation, tels que les programmes de partage de fichiers
VoIP ou Peer to Peer. Un opérateur peut également s’assurer que son service
VoIP fonctionne mieux que d’autres services.
Voilà qui rassemble le monde des télécommunications et celui des
technologies de l’information et de la communication, afin d’améliorer la
qualité du service aux utilisateurs. En retravaillant les architectures
traditionnelles associées aux systèmes de télécommunications patrimoniaux
pour les transformer en modèles plus flexibles et fonctionnels, les
opérateurs peuvent en fait dépenser moins dans leurs acquisitions initiales.
Il est également important de noter que ces architectures simplifiées
réduisent les dépenses d’exploitation et fournissent la plateforme pour de
nouveaux services, aujourd’hui et à l’avenir.
Le service d’assistance est essentiel pour les réseaux actuels. La
connectivité continue ne se trouve pas seulement dans les technologies les
plus récentes et les meilleures, mais dans le conseil immédiat et éclairé de
nos équipes d’assistance, qui disposent à la fois de la compréhension locale
et de l’accès local à nos systèmes clients. La disponibilité dite des « cinq
neuf » et la Qualité de service (QoS) peuvent être davantage améliorées pour
assurer l’avantage technologique des fournisseurs de réseau. Par exemple,
pendant le Ramadan, Saudi Telecommunications Corporation a utilisé notre
Système d’assistance aux entreprises à La Mecque pour gérer la qualité des
appels par téléphones mobiles pendant la journée la plus chargée du Hajj.
Notre équipe d’assistance qui supervisait le réseau 24h/24 et 7j/7 pour
minimiser tout incident, a aidé à relever ce défi. C’est ce niveau
d’assistance qui fait vraiment la différence.
Il s’agit peut-être de l’aspect le plus important des réseaux de
télécommunications actuels. La convergence amène de nouvelles
fonctionnalités, de nouveaux services, de nouvelles opportunités et donc de
nouveaux défis que l’équipement seul ne peut pas gérer. C’est pourquoi Nokia
Siemens Networks surfe sur la vague du changement dans notre secteur en
s’adaptant davantage et en augmentant sa flexibilité. Il s’agit moins de ce
que nous faisons, mais plutôt de la façon dont nous appuyons les besoins
commerciaux de nos clients. C’est ça, la nouvelle vague.
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