Nous sommes à quelques jours de la tenue du Forum méditerranéen du tourisme
‘’MEDITOUR 2008’’, qui se déroulera du 21 au 24 mai 2008 à Medina – Yasmine
Hammamet ; forum organisée par la Chambre de commerce de Tunis en
partenariat avec l’ASCAME et la collaboration du ministère du Tourisme,
l’Office national du tourisme tunisien et le ministère du Commerce et de
l’Artisanat.
Il faut souligner que cette manifestation, qui se tient cette année sur le
thème ‘’Tourisme méditerranéen : nouvelles tendances’’, débattra des
sous-thèmes d’une importance capitale pour l’économie tunisienne dans sa
globalité : ‘’tourisme méditerranéen : défis et tendances’’, ‘’les produits
touristiques méditerranéens : investissements/nouvelles tendances’’. Bien
entendu, plusieurs contacts b to b entre participants sont prévus.
Il faut aussi noter que, à l’instar des éditions précédentes, MEDITOUR, dans
sa version 2008, se penchera essentiellement sur l’avenir du tourisme
tunisien, mais également sur celui du pourtour de la Méditerranée, voire
mondial. Autant dire mille et une opportunités pour les opérateurs
économiques tunisiens, pratiquement dans tous les secteurs.
Seulement voilà, selon M. Mounir Mouakhar, le président de la Chambre de
commerce et d’industrie de Tunis (CCIT), le compte n’y est pas vraiment
encore malgré les différents efforts déployés par la Chambre…, puisque les
hôteliers et autres professionnels du tourisme tunisiens n’ont franchement
pas manifesté un engouement à la hauteur des enjeux de cet événement. Et
c’est regrettable, nous devons l’admettre, car, comme nous l’avons indiqué
ci-dessus, les sous-thèmes programmés lors de ce MEDITOUR peuvent intéresser
plus d’un, surtout par les temps qui courent.
Alors, plusieurs questions se posent face à cet attentisme de nos
professionnels du tourisme : est-ce que parce que le tourisme semble bien se
porter ces derniers temps ? Est-ce par manque de stratégie à long terme de a
part des opérateurs du tourisme ? N’ont-ils pas besoin d’investissements ?
Que fait l’Office du tourisme tunisien pour mobiliser la profession, même si
ce n’est pas lui qui organise cette manifestation ? Que fait la Fédération
tunisienne des agences de voyage ? Que font les ministères du Tourisme et du
Commerce et de l’Artisanat, sachant qu’il s’agit d’une manifestation qui se
tient en terre tunisienne et, de ce fait, aura sans doute d’importantes
retombées aussi bien sur le secteur du tourisme mais également sur les
autres activités économiques ? D’ailleurs, ne faudrait-il pas une
mobilisation générale en Tunisie d’autant plus que le tourisme dépend, en
grande partie, de la bonne santé des autres secteurs économiques (et vice
versa) ?
En tout état de cause, il s’agit d’un rendez-vous de donner et de recevoir,
par conséquent tout le monde peut y gagner, puisque la confrontation des
expériences des uns et des autres pourrait permettre une certaine émulation
dans différents secteurs de notre économie. Mais il faut y prendre une part
active, ne pas seulement chercher ce qu’on pourrait appeler des profits ou
gains immédiats, lesquels par définition ne sont pas durables, parce que
n’étant pas assis sur des bases solides.
Par ailleurs, soulignons que le salon MEDITOUR :
– c’est un carrefour des nouvelles tendances en matière de tourisme ;
– c’est un lieu d’échanges d’expériences et d’informations sur les nouvelles
tendances dans le domaine touristique ;
– c’est un reflet d’une industrie touristique en pleine mutation ;
– et c’est une occasion pour développer la notoriété de l’entreprise
touristique.
Quant au programme du forum, il comprend une exposition ouverte à
l’international pour les opérateurs du secteur touristique et les domaines y
afférents (un espace qui couvre 500 m² pour 50 stands aménagés et équipés de
Wifi).
Trois objectifs sont visés par l’exposition, à savoir : faire prévaloir les
atouts des produits touristiques euro-méditerranéens (y compris les nôtres),
promotion et la vente des services touristiques (séjours-circuits
touristiques-voyages, etc.), et échange de savoir-faire entre les opérateurs
du secteur touristique.
Les participants vont des institutions nationales et internationales aux
clubs de camping en passant par les tours opérateurs, agences de voyages,
compagnies aériennes et maritimes, centres de cures et de thalasso, de
bien-être, hôtellerie, équipement hôtelier, médias, clubs de golf, casinos,
stations thermales, clubs de bowling ports nationaux, résidences time share,
etc.
Alors franchement, est-ce que tout ceci ne constitue pas d’importantes
opportunités à saisir non seulement pour la profession mais également pour
les autres secteurs annexes ? Alors saisissons-les !
(Pour plus de précisions, site web :
www.meditour-2008.com)
|