Selon l’organisation
Business Software Alliance (BSA), le taux de piratage des logiciels en
Algérie s’élèverait à 84%, occupant ainsi la tête des pays qui utilisent le
plus les logiciels piratés. Hélas, juste devant la Tunisie qui place en
deuxième position, avec taux de piratage de 79%, selon BSA, talonnée par le
Liban, avec 73%.
Si l’on en croit BSA,
c’est les Emirats arabes unis qui enregistreraient le taux le plus faible de
piratage de logiciels dans le monde arabe, avec seulement un taux de 35%.
Toujours selon
l’organisation américaine, l’Algérie enregistre depuis quelques années une
augmentation du nombre de logiciels piratés via Internet. Ce qui aurait
poussé certaines compagnies à soulever ce problème, telle que Microsoft qui
a même déposé plainte contre l’utilisation des logiciels de piratage.
A reconnaître au passage
qu’il faut une forte dose de génie pour pouvoir pirater un logiciel.
Mais la Ligue des Etats
arabes arabe a décidé de se réunir en octobre prochain pour étudier ce
phénomène, tout en accélérant rythme de son travail contre ce que ses
responsables ont qualifié de fléau du vol de la propriété intellectuelle, le
piratage et la contrefaçon, qui coûtent au monde arabe une perte estimée à
plus de 50 milliards de dollars par an.
D’ailleurs, cette réunion
pourrait se tiendra dans la foulée de la tenue du premier forum arabe pour
la protection du consommateur et des marques commerciales, et les 19, 20 et
21 octobre 2008.
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