Le Projet d’Union pour la Méditerranée, tel qu’il est approuvé par le
Conseil européen, un certain 13 mars 2008, englobera les Etats membres de
l’Union Européenne et les Etats riverains de la Méditerranée qui ne sont pas
membres de l’UE.
Au niveau stratégique, l’édification de ce groupement régional, qui a
abandonné depuis sa première appellation «Union de la Méditerranée », se
fonde beaucoup plus sur une logique de coopération que d’intégration. Il
vise à instaurer un partenariat équilibré entre les deux rives.
L’Union pour la Méditerranée devrait être codirigée par un pays de l’Union
européenne riverain de la Méditerranée et par un pays hors Union Européenne.
La France et l’Allemagne ont proposé au conseil européen de doter l’Union
d’une coprésidence assurée par deux pays riverains un du Nord et l’autre du
Sud, et d’un secrétariat, dirigé par deux directeurs, proposés l’un par les
pays du nord et l’autre par les pays du sud.
Ce secrétariat permanent, une structure légère d’une vingtaine de personnes,
devrait être mis en place à l’issue du sommet du 13 et 14 juillet, afin de
suivre la mise en route des projets décidés par les chefs d’État et de
gouvernement et pour préparer le prochain sommet, qui devrait se tenir tous
les deux ans, dans un pays différent.
Si on croit certaines rumeurs pressantes, Tunis abriterait le siège du
secrétariat général de l’Union.
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