C’est le thème d’un
atelier qui a été organisé la semaine à Gammarth, à l’initiative du
ministère du Développement et de la Coopération internationale en
partenariat avec l’Organisation de coopération et de développement
économique (OCDE) et la Banque mondiale. Cet atelier s’est tenu en présence
de plusieurs personnalités, dont M. Abdelhamid Triki, secrétaire d’Etat,
chargé de la Coopération internationale et de l’Investissement extérieur, M.
Adrianus Koetsenruijter, ambassadeur et chef de la délégation de la
commission européenne à Tunis, M. Ndiame Diop, chef du bureau de liaison de
la Banque mondiale à Tunis.
Cette rencontre de quatre
séances (“la présentation de la stratégie: indices, méthodologies et mise en
œuvre de la politique d’investissement”, “l’évaluation de l’efficacité des
incitations fiscales”, “l’entreprenariat et mécanismes de financement des
entreprises” et “gouvernance des entreprises”), s’inscrit dans le cadre de
l’initiative du programme MENA-OCDE pour l’investissement qui vise à
mobiliser l’investissement privé national et étranger en tant que moteur de
stabilité, de croissance économique et d’emploi dans toute la région du
Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA).
Pour le secrétaire
d’Etat, chargé de la Coopération internationale et de l’Investissement
extérieur, M. Abdelhamid Triki, le programme MENA- OCDE pour
l’investissement offre un cadre convenable pour la Tunisie et les autres
pays de la région pour coordonner et harmoniser leurs efforts.
Il a saisi cette occasion
pour rappeler aussi que la réussite des politiques de développement et les
acquis socioéconomiques réalisés par la Tunisie ont contribué à
l’amélioration de son image auprès des instances internationales, tout en
indiquant tout de même que ces réalisations ne doivent pas occulter les
défis à venir, notamment en matière de croissance et d’emploi. Ce qui lui
fait noter qu’il est maintenant impératif de déployer davantage d’efforts
afin d’atteindre un palier plus élevé de développement.
C’est pourquoi les
objectifs du XIème Plan (2007-2011) visent, entre autres, l’accélération de
la croissance, la multiplication des opportunités d’emploi, la compétitivité
de l’économie… pour mieux répondre à une demande, notamment des diplômés de
l’enseignement du supérieur.
Il a également indiqué
que les actions à venir devraient essentiellement concerner la mise en œuvre
des règles de l’efficience, la modernisation de l’infrastructure, la
rentabilité, la transparence, la valorisation des ressources humaines, sans
oublier a simplification des procédures administratives.
Le secrétaire d’Etat a
rappelé les mesures nouvellement introduites pour améliorer le climat des
affaires en Tunisie, dont les lois relatives à l’initiative économique, aux
concessions et à l’enseignement supérieur, évoquant également la création du
conseil national de l’entreprise et les nouvelles mesures concernant
l’aménagement des zones industrielles.
Toujours dans le domaine
de l’amélioration du climat des affaires à long terme, le représentant de la
commission européenne à Tunis, a réaffirmé le soutien de l’Union européenne
aux efforts de la Tunisie. ‘’L’UE est déterminée à poursuivre, avec la
collaboration des différents partenaires de développement, l’appui aux
autorités tunisiennes dans le processus de libéralisation de l’économie à
travers le soutien au budget de l’Etat pour les réformes économiques, la
conclusion d’accords de jumelages institutionnels visant à renforcer les
capacités institutionnelles ou les initiatives régionales et la mise en
place prochaine d’un programme d’appui à l’intégration économique’’, a-t-il
indiqué.
Il conclura son
intervention en disant que ‘’l’accélération du rythme de croissance
économique et la création des emplois de qualité constitue les vrais défis
pour “une Tunisie qui se veut orientée à bâtir une économise basée sur le
savoir”.
Pour sa part, le chef du
bureau de liaison de la Banque mondiale à Tunis, M. Ndiame Diop, abondant
dans le sens de l’ambassadeur de l’UE, dire que ‘’la société financière
internationale (SFI) -du groupe de la Banque mondiale- continuera à appuyer
le développement du secteur privé tunisien, avec un soutien plus spécifique
aux petites et moyennes entreprises, et ce à travers un fonds
d’investissement et la microfinance.
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