British Airways : deux responsables s’en vont après le fiasco de Heathrow

 
 
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Des avions British Airways à l’aéroport d’Heathrow, le 30 novembre 2006. (Photo : Adrian Dennis)

[15/04/2008 12:10:23] LONDRES (AFP) La compagnie aérienne britannique British Airways a annoncé mardi le départ de deux responsables après le fiasco des premiers jours du terminal 5 de l’aéroport de Londres-Heathrow, qui n’a pas fonctionné normalement pendant douze jours après son ouverture le 27 mars en raison de problèmes techniques.

Dans un court communiqué, BA indique que Gareth Kirkwood, le responsable des opérations, et David Noyes, le responsable des services à la clientèle, “quittent la compagnie”.

“Ces départs font suite à l’emménagement de la compagnie dans le Terminal 5” d’Heathrow, précise simplement BA.

British Airways “cherche à nommer un Directeur des opérations” qui occupera les deux fonctions laissées vacantes, a-t-elle ajouté.

Un porte-parole a refusé d’indiquer si les deux départs étaient des démissions ou des licenciements.

Le terminal 5, un bâtiment qui a coûté 5,6 milliards d’euros et qui est dévolu entièrement aux opérations de British Airways, a connu des problèmes techniques initiaux qui ont perturbé son fonctionnement pendant près de deux semaines.

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Tableau d’affichage des vols au départ du Terminal 5 de l’aéroport londonien de Heathrow, le 28 mars 2008 (Photo : Shaun Curry)

De surcroît, le déménagement du T4 vers le T5 de l’ensemble des opérations long-courriers, qui devait s’effectuer entièrement le 30 avril, va maintenant être étalé entre le 5 juin et la fin octobre.

Lundi, le directeur général Willie Walsh, qui s’est personnellement excusé de cette affaire, avait relevé que certains problèmes, au parking du personnel ou aux portiques de sécurité de celui-ci pour entrer dans l’aérogare, étaient du fait de l’aéroport lui-même.

Il avait cependant reconnu que BA n’avait peut-être pas préparé son personnel suffisamment — notamment au système de bagages qui a mal fonctionné, séparant quelque 20.000 bagages de leurs propriétaires — et avait pu commettre des erreurs dans ses annulations de vols initiales, qui en ont entraîné des centaines d’autres pour un coût d’environ 20 millions d’euros.

Lundi, M. Walsh lui-même a catégoriquement exclu de démissionner après cette affaire, et a indiqué qu’aucun actionnaire n’avait émis une telle suggestion.

 15/04/2008 12:10:23 – © 2008 AFP