[16/04/2008 09:09:50] PARIS (AFP) Près de 80% des entreprises ne se sentent pas incitées à augmenter le volume d’heures supplémentaires malgré le dispositif gouvernemental instauré par la loi Tepa, selon une étude du cabinet d’avocats Fidal auprès de plus de 2.000 entreprises publiée mercredi. Une large majorité (79%) des entreprises ne se sentent “pas incitées à augmenter le volume des heures supplémentaires”, 18% se déclarent incitées à le faire et 3% ne répondent pas, selon cette étude réalisée entre décembre 2007 et fin février 2008 auprès de 2.049 entreprises. Si 35% des entreprises interrogées estiment que la loi en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat (Tepa) -appliquée depuis octobre- constitue “une opportunité” pour elles, 39% la voient plutôt comme “une contrainte”, les autres ne se prononçant pas. Même si “une petite majorité” des entreprises de moins de 20 salariés la perçoit comme une opportunité, “plus la taille de l’entreprise est importante, plus la loi est perçue comme une contrainte” (48% des entreprises de 250 à 500 salariés, 56% des plus de 500 salariés). En revanche, 74% des entreprises voient dans la loi Tepa une opportunité pour leurs salariés, 4% une contrainte et 22% sont sans opinion. Les entreprises estiment que “61% des ouvriers et employés seraient demandeurs d’heures supplémentaires, 35% des techniciens et agents de maîtrise et 18% des cadres”. L’industrie (hors agroalimentaire), le BTP, l’industrie agroalimentaire et le transport, aux “rémunérations moyennes les plus faibles”, sont les secteurs dans lesquels les ouvriers et employés mais aussi les techniciens et agents de maîtrise seraient les plus demandeurs, note l’étude. Les trois quarts des entreprises ont mis en oeuvre la loi Tepa dans les trois mois suivant son adoption, précise l’étude. |
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