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Un communiqué nous
indique que M. Taoufik BACCAR, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie,
a pris part aux réunions du printemps du Fonds monétaire international et de
la Banque mondiale, et parallèlement il a assisté aux travaux du Comité
monétaire et financier international qui réunit les principaux décideurs du
monde de l’économie et des finances.
Rappelons que ces travaux
se tiennent au moment où l’économie mondiale traverse une crie financière
générale on ne peut plus inquiétante. De ce fait, les gardiens de la
financière mondiale se sont penchés notamment sur l’impact de cette crise
sur les perspectives économiques mondiales, et ce d’autant plus que tous les
experts prédisent une baisse des niveaux de la croissance mondiale. Il y a
de quoi s’inquiéter, puisque même si certains pays pourraient tirer leur
épingle du jeu, il s’agit de pays qui ne pèsent pas ou peu sur l’économie du
monde –ce sont essentiellement des pays en développement ; qu’on le veuille
ou pas, ce sont les grands pays industrialisés qui tirent -vers le haut ou
vers le bas- l’économie mondiale.
Donc, aux cours des
différentes réunions et rencontres, les décideurs ont mis l’accent sur les
principes qui doivent présider les efforts de la communauté internationale
pour rétablir et éviter à l’économie mondiale une dépression, souligne le
document de la BCT. Bien entendu, l’envolée des prix des matières premières
et des produits alimentaires et sur l’équilibre financier des pays émergents
ont occupé une bonne partie des discussions.
C’est compte tenu de tout
cela que le Comité a invité les pays à prendre des mesures pur contenir
l’impact de cette hausse sur les équilibres et la sollicitude de la BM et du
FMI de mettre en place des mécanismes adaptés afin de soutenir les efforts
propres aux pays.
La BCT souligne par
ailleurs que M. BACCAR et ses homologues du Maghreb ont pris part à une
réunion avec le DG du FMI, M. Dominique Strauss-Kahn, sur les perspectives
d’intégration maghrébine. Le patron de la BCT a saisi cette occasion pour
présenter les résultats de la conférence de Tunis sur le rôle du secteur
privé dans l’intégration maghrébine. La forte participation et la qualité
des participants à cette conférence montrent, si besoin était, de
l’importance qu’attache le secteur privé à la construction de cet espace,
construction à laquelle le président Ben Ali accorde un intérêt particulier.
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