[16/04/2008 20:45:14] NEW YORK (AFP) La Bourse de New York a clôturé en forte hausse mercredi, dopée par de solides résultats trimestriels des groupes de microélectronique Intel, de boissons Coca-Cola et surtout de la banque JPMorgan Chase: le Dow Jones a gagné 2,08% et le Nasdaq 2,80%. Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a progressé de 256,80 points à 12.619,27 points, et l’indice Nasdaq, à forte composante technologique, de 64,07 points à 2.350,11 points, selon les chiffres définitifs de clôture. L’indice élargi Standard and Poor’s 500 a quant à lui engrangé 30,28 points à 1.364,71 points (+2,27%). C’est la plus forte progression journalière de Wall Street depuis deux semaines. “JPMorgan, Intel et Coca-Cola ont apporté de très bonnes surprises aux investisseurs”, a résumé Patrick O’Hare, stratège chez Briefing.com. Inquiets de l’impact du ralentissement économique sur les entreprises, les investisseurs ont en effet été soulagés mercredi de voir que les trois groupes avaient dépassé les attentes du marché. JPMorgan Chase, qui a sauvé récemment sa rivale Bear Stearns de la faillite, a certes annoncé un bénéfice net trimestriel en baisse de 50%, mais le bénéfice par action était de 68 cents, supérieur aux 64 cents prévus par le marché. Intel, leader mondial des puces électroniques, a annoncé mardi soir un bénéfice en baisse, mais conforme aux prévisions et a surtout maintenu sa prévision de marge pour l’ensemble de 2008. Enfin Coca-Cola a vu son bénéfice monter de 19%, soit mieux que prévu et s’est dit “optimiste malgré le climat macroéconomique difficile”. “Ces résultats meilleurs que prévu indiquent que les entreprises sont en train de se remettre de la crise”, a commenté Al Goldman (Wachovia Securities), ajoutant qu’ils “vont aider les investisseurs à souffler pendant quelque temps.” En outre, les prix à la consommation, ressortis conformes aux attentes en mars aux Etats-Unis (+0,3%) donnent “une certaine marge de manoeuvre à la Fed pour baisser ses taux”, a estimé l’économiste indépendant Joel Naroff. Les réductions des taux d’intérêt américains, effectuées depuis septembre, ont permis à Wall Street de faire face à la fermeture du robinet du crédit par les banques, saignées par le “subprime”. Le marché obligataire a fini en baisse. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans est monté à 3,696%, contre 3,503% mardi, et celui à 30 ans à 4,525%, contre 4,341% la veille. |
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