La lecture de cet article m’amène
à faire deux réflexions: les cas Ali Mheni et Poulina ne sont pas les mêmes
et vous l’avez bien mentionné dans l’article.
La succession ne s’aborde pas de
la même manière dans une entreprise familiale, surtout du vivant du
fondateur qui a tout fait, et dans une entreprise où le capital est éclaté
même si c’est entre 6 familles et sachant qu’aucune des familles n’est
majoritaire. Il est à noter que ces 6 familles sont pour certaines, pour ne
pas dire toutes, à la tête d’un groupe.
La deuxième réflexion m’est venue
suite à la mention que ‘’Mourad Mheni a anticipé sur sa succession et a
réparti son patrimoine de son vivant’’. Je ne sais quelle répartition il a
faite ni comment, ni ne m’intéresse à le savoir. Cependant, la répartition
du patrimoine assure la succession de la personne en “gardant” la bonne
entente dans la famille (à condition que la répartition soit considérée
comme équitable entre les héritiers), mais assure-t-elle vraiment la
succession du groupe? La répartition du patrimoine n’assure pas
systématiquement une cohésion des entreprises du groupe.
Mustapha Mezghani
Réaction à l’article :
Transmission d’entreprises : le modèle Poulina, et la leçon Mheni
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