Les prix du pétrole s’approchent des 120 dollars à New York

 
 
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Une plate-forme pétrolière dans le Golfe du Mexique

[21/04/2008 20:09:23] NEW YORK (AFP) Les cours du baril de brut ont fini la séance lundi à New York à moins de trois dollars du seuil symbolique des 120 dollars, tirés à la hausse par de nouveaux sabotages d’installations pétrolières au Nigeria, premier producteur africain d’or noir.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de “light sweet crude” pour livraison en mai est monté à 117,76 dollars, un niveau inédit depuis sa cotation en 1983 sur le Nymex.

Il s’est ensuite replié pour terminer à 117,48 dollars, ce qui constitue également un plus haut en clôture, soit 79 cents de plus par rapport à sa clôture vendredi.

Le prix du pétrole s’est renchéri de plus de 17 dollars à New York au mois d’avril.

Depuis une dizaine de jours, le pétrole aligne quotidiennement des records sous l’effet de facteurs divers, tels le dollar faible et les craintes sur les disponibilités, alimentées par des tensions géopolitiques dans les zones pétrolières.

Lundi, des attaques rebelles contre deux oléoducs du groupe pétrolier Shell dans la région du delta du Niger, dans le sud du Nigeria, ont nourri la “bulle” pétrolière.

Revendiquées par le MEND, principal mouvement armé dans le delta du Niger, ces perturbations ont poussé Shell à se déclarer en situation de “force majeure” pour avril et mai à partir de 23H01 GMT mardi à son terminal de Bonny (sud).

La clause de “force majeure”, courante dans les milieux pétroliers et déjà invoquée par Shell au Nigeria, permet à l’industriel de suspendre ses obligations contractuelles, telles que les livraisons de pétrole et de gaz, à la suite d’événements imprévus, sans encourir de pénalités.

 21/04/2008 20:09:23 – © 2008 AFP