[23/04/2008 11:02:04] MILAN (AFP) Le futur chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a promis mercredi à la radio que des investisseurs italiens présenteraient dans un délai de cinq semaines une offre de reprise de la compagnie Alitalia. “Après quatre à cinq semaines de +due diligence+ (examen des comptes, ndlr), un consortium d’investisseurs pourra faire une offre ferme”, a déclaré M. Berlusconi sur la radio Nuova Spazio. “Une douloureuse réduction du personnel sera malheureusement nécessaire” mais “l’Etat apportera son assistance à ceux qui perdront leur travail”, a ajouté le futur chef de gouvernement, sans donner davantage de précisions. M. Berlusconi a assuré pendant toute la campagne électorale qu’il disposait d’un groupe d’entrepreneurs italiens prêts à mettre la main au portefeuille pour sauver Alitalia, mais le projet ne s’est toujours pas concrétisé. Le gouvernement sortant de Romano Prodi a approuvé mardi soir l’octroi d’un prêt d’urgence de 300 millions d’euros à Alitalia, un montant revu à la hausse à la demande de M. Berlusconi, pour éviter sa disparition après le retrait de l’offre d’Air France-KLM. M. Berlusconi a affirmé que la rupture avec la compagnie franco-néerlandaise était due “en premier lieu au veto des syndicats”. “Les Français ne se sont pas retirés en raison d’interférences politiques comme on a voulu le faire croire”, a-t-il ajouté, répondant à Romano Prodi qui avait évoqué mardi des “interférences excessives de partis politiques” pour expliquer le retrait de l’offre française. Silvio Berlusconi a rejeté pendant toute la campagne électorale l’offre franco-néerlandaise avant de faire une petite ouverture sous conditions envers la compagnie franco-néerlandaise juste après les élections des 13 et 14 avril, remportées par sa coalition de droite. Il a aussi évoqué une reprise des contacts avec la compagnie russe Aeroflot, qui s’était retirée en novembre de la course pour le rachat d’Alitalia. |
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