Un atelier régional (29 et 30 avril 2008 à Marrakech) diffusera les
résultats du quatrième rapport d’évaluation du Groupe d’experts
intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC/IPCC).
L’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS) et L’Unité technique d’appui (Technical
Support Unit, TSU) du 3e groupe de travail du Groupe d’experts
intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC, IPCC en anglais)
organisent conjointement, avec la contribution du Centre de recherches pour
le développement international du Canada (CRDI) et la Direction de la
météorologie nationale du Maroc (DMN), un atelier régional pour la diffusion
des résultats du quatrième rapport d’évaluation du GIEC auprès de
scientifiques et chercheurs africains. L’atelier aura lieu les 29 et 30
avril 2008 dans la ville de Marrakech (Maroc).
Les travaux se dérouleront en plusieurs sessions thématiques traitant des
trois volets principaux que couvre le rapport du GIEC, à savoir : les faits
scientifiques du climat et de son évolution ; les impacts, la vulnérabilité
et l’adaptation aux changements climatiques ; et l’atténuation et la
réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il s’agira également de
discuter des besoins spécifiques de l’Afrique en matière de recherche sur le
climat et l’adaptation. Douze experts du GIEC feront le déplacement à
Marrakech pour animer les différentes sessions et les discussions qui
s’ensuivront.
L’OSS, fort d’une expérience de plus de 15 ans dans la mobilisation de
partenariats pour le développement durable au nord et au sud du Sahara, a
été sollicité par le GIEC pour organiser cet atelier régional destiné à
l’Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre. De par sa vocation de plateforme
de partenariat Nord-Sud-Sud, l’OSS collabore avec les principaux acteurs de
la gestion de l’environnement et du développement durable en Afrique
circum-saharienne, sa zone d’action. Appuyant ses 23 pays membres africains,
l’OSS travaille sur des thèmes ayant une importance capitale pour l’espace
circum-saharien dont la lutte contre la dégradation des terres, la gestion
concertée des aquifères transfrontaliers, et l’adaptation aux changements
climatiques.
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