‘’L’Espace numérique
méditerranéen au service des échanges économiques’’ sera au centre d’une
conférence que la Fédération méditerranéenne des associations d’Internet (FMAI)
organise le samedi 26 avril 2008 au Pôle Elgazala des technologies de la
communication, une manifestation dont l’ouverture sera assurée par le
ministre tunisien des Technologies de la Communication, M. El Hadj Gley.
Mais tout d’abord, une
question se pose : Pourquoi les différents ministères de Commerce des pays
de la région ne sont pas représentés à cette conférence qui va parler des
échanges économiques sous l’optique des technologies de la communication ?
Sans doute, on n’aura pas
de réponse. Peu importe. Donc revenons à la rencontre proprement dite pour
dire que trois sessions sont prévues par les organisateurs et au cours
desquelles différents intervenants, essentiellement français.
Ainsi, la première
session se penchera sur ‘’Tout ce que vous savez déjà sur Internet mais que
vous n’osez pas demander’’, sujet qui sera présenté par Andreu Vea (membre
du Conseil d’administration d’ISOC-ES – Espagne) ; ensuite, M. Aziz Hilali,
président de la FMAI (Maroc), prendra le relais pour parler des enjeux de la
gestion des noms de domaines ; puis ‘’.med, pourquoi pas’’ dont le DG de
l’Agence tunisienne de l’Internet, M. Kamel Saâdoul, se chargera d’en
esquisser les contours.
Au cours de la deuxième
session, MM. Thierry Piette Coudoi (vice-président de la FMAI – France) et
Khaled Fattal (PDG du Consortium des noms Internet multilingues –MINC,
Syrie) parleront respectivement ‘’Des échanges fiables et sécurisés dans
l’espace numérique méditerranéen’’ et ‘’Défis vers un Internet vraiment
multilingue’’.
La troisième session,
quant à elle, se penchera sur les ‘’Noms de domaines et courriels
multilingues : problèmes actuels et propositions alternatives’’ (par M.
Francis Muguet, ENSTA, Point focal de la coalition sur la diversité
linguistique au forum sur la gouvernance de l’Internet, France) et ‘’Impact
des alliances technologiques sur la réduction de la fracture numérique entre
les deux rives de la Méditerranée’’ (par Mme Imen Tlich, assistante à
l’Ecole Sup. de commerce – Tunisie).
Suite à ces
présentations, il y aura un débat entre les participants. Mais ce qui serait
intéressant c’est que les organisateurs de la rencontre parviennent à se
mettre d’accord sur une sorte de convention/recommandations à même de faire
des outils numériques des instruments de développement des échanges entre
les pays de la Méditerranée –sud et nord. Sinon, ce sera une rencontre de
plus sur la question mais pour pas grand-chose.
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