Un communiqué de l’ambassade de France à Tunis souligne qu’un accord sur la
gestion concertée des migrations et le développement solidaire vient d’être
signé entre la Tunisie et la France. Cet accord, signé côté français par M.
Brice HORTEFEUX, ministre de l’Immigration, de l’Intégration, et de
l’Identité nationale et du Développement solidaire et côté tunisien par M.
Abdelwaheb ABDALLAH, ministre des Affaires étrangères, vise quatre grands
objectifs :
1/ Faciliter la circulation des personnes entre la France et la
Tunisie, notamment par une délivrance plus large des visas dits de
circulation d’une durée de un à cinq ans qui permettent d’accéder au
territoire français sans avoir à chaque fois à solliciter un visa de court
séjour.
2/ Faciliter l’accès au marché du travail français pour les Tunisiens
qui ont des compétences de haut niveau ou pour des métiers pour lesquels
existe en France une demande non satisfaite. Ces migrations portent sur
plusieurs catégories d’emplois et permettent aussi à de jeunes
professionnels tunisiens (ou français, avec les volontaires internationaux
en entreprise) d’acquérir chez le partenaire une expérience professionnelle
et de la valoriser lors du retour. Ces facilités pourraient permettre
l’accès en France de plus de neuf mille professionnels tunisiens sur des
métiers où existe une demande non satisfaite en France (77 métiers
qualifiés, notamment dans le secteur de la construction, de l’hôtellerie et
la restauration).
3/ Appuyer les actions de développement solidaire entre les deux pays
afin de :
– développer la formation professionnelle qui débouche sur l’embauche
dans les métiers traditionnels ou nouveaux
– mobiliser les compétences tunisiennes en France autour de projets
de coopération technique, technologique, scientifique ou éducative en
Tunisie
– contribuer au développement des régions tunisiennes d’émigration
pour créer des activités et des emplois répondant à la situation locale.
4/ Lutter contre l’émigration irrégulière au travers d’une
coopération opérationnelle bilatérale destinée à la prévention et d’une
collaboration entre consulats et préfectures pour les procédures de
réadmission des personnes en situation irrégulière dans le respect de leur
dignité et de leurs droits fondamentaux.
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