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Un communiqué nous informe que M. Donald Kaberuka, le prédisent du Groupe de
la Banque africaine de développement (BAD) et le chef de la diplomatie
algérienne, ont signé, dimanche 30 avril à Alger, un accord portant sur
l’ouverture d’un bureau de la BAD en Algérie. Le communiqué précise que
‘’l’ouverture de ce bureau vient renforcer le cadre du dialogue permanent et
fructueux entre la banque et l’Algérie’’, et ‘’démontre que l’Algérie reste
active au sein de notre institution’’, a déclaré M. Kaberuka à l’issue de la
signature.
C’est le 24ème bureau créé à l’extérieur par le Groupe de la
Banque et s’inscrit dans le cadre de la politique de décentralisation qui
vise à rapprocher la BAD de ses clients, une proximité qui, estime-t-on à la
banque, devrait accroître sensiblement l’efficacité de ses opérations au
service des bénéficiaires de ses programmes.
Le patron de l’institution financière africaine ajoutera que ‘’cet événement
est très important et exprime la volonté de la BAD d’accompagner ce pays
dans la mise en œuvre de son ambitieux programme de relance économique et de
réformes qui est un message fort pour l’Afrique’’.
En outre, et selon le président du Groupe de la BAD, l’économie algérienne a
besoin d’appuis de type nouveau, des besoins auxquels le nouveau essayera de
donner de réponses adaptées.
Pour sa part, M. Medelci a déclaré que ‘’nous avons de grandes ambitions
compte tenu des nouveaux moyens dont dispose l’Algérie, notamment en ce qui
concerne les perspectives du secteur privé. L’ouverture du bureau de la BAD
permettra de passer du financement classique à un type de coopération plu
qualitative et ambitieuse en mesure de promouvoir l’intégration régionale’’.
La BAD indique par ailleurs que le président Kaberuka et la délégation qui
l’accompagnait ont eu plusieurs entretiens avec des responsables algériens
et autres dirigeants d’entreprise, notamment le chef du gouvernement, les
ministres des Finances, de l’Industrie et de la Promotion des
investissements.
Enfin, on rappelle que l’Algérie a déjà procédé au remboursement par
anticipation de tous ses prêts auprès de la BAD, comme elle l’a fait auprès
des autres bailleurs de fonds. Elle fait partie du groupe des 20 premiers
pays africains fondé la Banque africaine de développement en septembre 1964.
Et depuis le début de ses interventions en Algérie, 37 ans, la Banque a
financé 34 opérations pour un montant global dépassant les 2 milliards de
dollars américains.
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