La Tunisie s’est engagée,
avec le concours de groupes émiratis, dans la réalisation de mégaprojets
d’immobiliers économiques. Il s’agit notamment de la cité qui sera réalisée
par Sama Dubaï sur les berges sud du lac de Tunis (14 milliards de dollars),
de Tunis Sports City du groupe boukhater sur les berges nord du lac (5
milliards de dollars) et Bled ward (ville des roses) du groupe al Maâbar (10
milliards de dollars).
L’ensemble de ces projets,
tout comme d’autres (station touristique à Hergla, aéroport international d’Enfidha,
port en eau profonde, centrales électriques…) ne manquent pas d’enjeux pour
la Tunisie, dans la mesure où ils jouent un rôle de catalyseur pour
l’économie tunisienne.
Pour mener à bien ces
projets, la Tunisie a besoin d’une main-d’œuvre qualifiée. Car, il est
important de souligner, ici, que les ressources humaines et les moyens
tunisiens risquent d’être insuffisants.
L’Union européenne, par le
biais du chef de la délégation de la Commission européenne en Tunisie, M.
Adrianus Koetsenruijter, a fait état de sa disposition à fournir, à la
Tunisie, le soutien financier et technique nécessaires afin de l’aider à
réaliser ses objectifs en matière de formation professionnelle. Le diplomate
européen s’exprimait dans le cadre d’une réunion avec M. Sadok Korbi,
ministre tunisien de l’éducation et de la formation, tenue le 29 avril 2008,
à Tunis et consacrée au programme tuniso-européen de modernisation du
secteur de la formation professionnelle.
La France est la plus
engagée sur cette voie. Elle va accorder, à elle seule, à la Tunisie, une
enveloppe de 75 millions de dinars pour la création de centres de formation
professionnelle dans le domaine du bâtiment et des métiers de la mer.
|