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Face aux cyber-menaces,
peut-on conserver une longueur d’avance? Contre les cyber-attaques,
sommes-nous prêts pour livrer la bataille du XXIe siècle? Met-on
assez l’accent sur la sécurité et la protection des utilisateurs? A
problèmes mondiaux, solutions mondiales: lesquelles? Qui fait quoi en
matière de cyber-sécurité?…
C’est le genre de
questions qui seront posées lors des réunions de l’Union internationale des
télécommunications à Genève (Suisse) du 21 au 23 mai et auxquelles
essaieront de trouver des réponses des experts en cyber-sécurité de
réputation mondiale, des représentants des gouvernements, des organisations
internationales, du secteur privé et de la société civile.
Un moment privilégié pour
tous ceux qui souhaitent non seulement s’exprimer (et donc se faire
connaître de tout ce public) mais aussi en profiter pour présenter leurs
travaux et leurs produits. C’est le moment où l’on fait des démonstrations
et où l’on peut convaincre de la pertinence d’une approche… et, bien sûr,
cela fait du chiffre comme disent les financiers !
L’ennui, c’est que les
sociétés des services et d’ingénierie des pays en développement comme les
nôtres seront globalement en seconde ligne, répondant seulement présents
quand il s’agit de franchises ou de représentations agréées. Une autre
occasion qui sera sans doute ratée puisque les entreprises de ce côté-ci du
monde sont encore, dans leur majorité écrasante, des consommatrices et non
des créatrices ?
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