Il est tout à fait clair que le
Tunisien se désintéresse de plus en plus du livre, néanmoins il faudrait
signaler les autres raisons. Il est du rôle de la foire de faire sa propre
promotion. Il n’est pas normal (au vu des chiffres, impressionnants au
passage, et au prix du stand) que la foire n’ait pas fait plus d’efforts
pour promouvoir cet événement : où sont les spots tv, radio, les pubs sur
les journaux ? Et est-ce qu’on a su vraiment exploiter tous les nouveaux
canaux de diffusion : internet, téléphone mobile… Ce n’est pas que la
faute de la foire, mais à force de constater que le Tunisien s’éloigne de
plus en plus de livre, on ne sait plus à qui en vouloir. Il est triste de
voir à quel point la littérature (et la culture plus généralement) passe aux
oubliettes en Tunisie, et n’est plus réservée qu’à une minorité. Et ceci à
un moment où ailleurs qu’en Tunisie, on fait l’éloge de la civilisation qui
a inventé l’alphabet : les Phéniciens…
R.B
Réaction à l’article :
Le Livre et les Tunisiens : un divorce consommé ?
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