Inévitable, la question a été posée lors de la conférence de presse par
laquelle Bukhater Group a, vendredi 16 mai 2008, marqué le lancement
officiel de son projet «Tunis Sports City» : à combien les appartements et
les villas que l’investisseur émirati va construire sur les ords du Lac de
Tunis, seront-ils commercialisés ? Bien sûr, le promoteur a répondu qu’il
était encore trop tôt d’annoncer les prix de biens qui ne seront prêts à la
livraison que dans à peu près deux ans et demi –c’est-à-dire fin 2010 ou
courant 2011. Toutefois, M. Lotfi Zaar a quand même donné une indication à
ce sujet. Ecartant d’un revers de main «les bruits» qui font état de prix
mirobolants, le directeur exécutif de «Tunis Sports City» que ceux des
habitations qui seront réalisés par Bukhater Group «conformes à ceux ayant
cours sur le marché, et peut être même inférieurs». Ce qui n’est guère vu le
niveau que les prix de l’immobilier ont atteint dans notre pays. En effet,
le mètre carré couvert se vendant déjà à 3500 dinars, sur la même zone,
c’est-à-dire celle des Berges du Lac de Tunis, il est évident que
l’investisseur émirati a une assez grande marge de manœuvre pour, à la fois,
bien se positionner par rapport aux promoteurs tunisiens –avec un rapport
qualité-prix au pire égal au leur- et empocher un gain substantiel.
D’ailleurs, si le premier réflexe de Bukhater Group a été de négocier et de
conclure avec cinq banques de la place (BIAT, ATB, AMEN Bank, BH et Attijari
bank) des conventions pour le financement de la vente de ses constructions
aux Tunisiens –avec des prêts sur vingt-cinq ans et à des taux d’intérêt très avantageux-
c’est bien pour ne pas handicapée par rapport à ses concurrents locaux.
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