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Brusquement, tout va pour
le mieux dans le meilleur des mondes ?! Vous pourriez vous poser la question
si vous êtes parmi ceux qui suivent avec attention la publication des états
financiers de nos entreprises et vous interroger sur ce qui se passe
vraiment !
Nous parcourons tous
toutes sortes d’indicateurs dans ces états. Nous croyons, à juste raison,
que certains sont capables de ‘’nous parler’’ sur la santé de l’entreprise
dont il est question. Des plus ‘’simples’’ (immobilisations, capitaux
propres, produits d’exploitation, charges…) aux plus ‘’délicats’’ (flux de
trésorerie, placements, réserves…), chaque indicateur est une facette, une
information qui nous renseigne non seulement sur la santé mais sur la
capacité d’évoluer et les perspectives de l’entreprise.
Mais nous avons à notre
disposition encore mieux. Il s’agit évidemment de l’appréciation du ou des
Commissaires aux comptes, particulièrement quand il s’agit d’un audit
puisque c’est là qu’ils donnent leur opinion.
Rappelez-vous l’année
dernière, on pouvait carrément toucher la texture des entreprises tant cette
opinion était pleine de brio ! Imaginez, on avait même noté que l’on
émettait des réserves sur la BTS. Non pas que ce soit anormal car une
entreprise est un organisme vivant qui recourt à de petites corrections
successives pour continuer sur le bon chemin. Mais pour prouver qu’il n’y
avait pas de limite à la bonne gouvernance.
Voire, on avait vu (en
public, si l’on ose dire) que deux Commissaires aux comptes avaient confessé
qu’ils n’étaient pas tombés d’accord sur l’opinion finale à propos des états
financiers d’une entreprise. Et c’était tout à leur honneur et à celui de
leur profession, du marché financier et tutti quanti.
Aujourd’hui, c’est une
autre paire de manches… pas une opinion au-dessus de l’autre… le calme plat
! Notre marché est-il devenu parfait ?
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