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Bonjour Je trouve votre article
sur la foire un peu trop pessimiste. S’il est vrai qu’il y a eu cette année
moins de public, il faut sans doute en nuancer les raisons: -Il y eu cette
année moins de stands “fourre-tout” ou l’on trouvait les années précédentes
des articles qui n’avaient rien à voir avec le livre (calculettes,
casquettes, et autres babioles…), et qui ne concernaient pas le public du
livre -L’augmentation faramineuse de l’Euro a provoqué une augmentation des
prix des livres importés, et également des composants (papier, encre…) des
livres tunisiens: c’est un facteur indépendant du marché local -La baisse du
pouvoir d’achat du citoyen tunisien est réelle. Dans ce cas le poste livre
est souvent l’un des premiers qui disparaît du budget des ménages. -il faut
noter que malgré cela, les lecteurs tunisiens sont toujours intéressés par
les nouveautés, qui ont connu, du moins chez Cérès, un bon accueil. Vous
concluez sur la nécessité d’une table ronde sur l’éditions, qui implique les
professionnels du secteur et les Ministères concernés. C’est une excellente
idée. A quand les premières assisses de l’édition organisées par WMC?
CERES
Réaction à l’article :
Le Livre et les Tunisiens : un divorce consommé ?
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