[03/06/2008 16:17:41] PARIS (AFP) Le parquet a requis mardi la relaxe de la Société Générale (SG) et de ses dirigeants, dont le président Daniel Bouton, poursuivis pour blanchiment aggravé dans l’affaire du Sentier II, jugée par le tribunal correctionnel de Paris. Le procureur de la 11e chambre du tribunal correctionnel de Paris, Pierre Maes, a estimé qu'”aucun élément ne (venait) démontrer la manifestation d’un mécanisme de blanchiment” qui puisse être reproché à la banque. La SG était poursuivie en tant que personne morale et quatre de ses dirigeants en tant que personnes physiques: Daniel Bouton, Emmanuel de Bouard, Jean-Paul Leblanc et Philippe Vigue. “Il ne m’apparaît pas que les prévenus se soient rendus coupables des faits qui leur sont reprochés”, a conclu le procureur. Le parquet a estimé que la banque et ses dirigeants n’avaient pas connaissance de l’origine frauduleuse des sommes transitant sur huit de ses comptes, de 1996 à 2001, détenus par des associations et entreprises soupçonnées d’abus de biens sociaux et abus de confiance. Le parquet a également requis la relaxe de la Barclays-France et de quatre de ses dirigeants, eux aussi poursuivis pour blanchiment aggravé. Les réquisitions se poursuivaient concernant les deux dernières banques jugées : la Société marseillaise de crédit et la Banque nationale du Pakistan. |
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