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Quand on parle des
technologies de l’information et de la communication dans le domaine du
changement climatique, on est tenté de se poser une question : les TIC
font-elles partie de la solution ou du problème ?
Certes, les TIC ne
comptent actuellement que pour 2,5% du total des émissions de gaz à effet de
serre mais ce pourcentage va nécessairement augmenter avec l’expansion du
secteur dans tous les pays du monde. En gros, dans une société de plus en
plus “connectée”, les TIC deviendraient un élément de causalité du
réchauffement de la planète.
Pourtant, il faut bien se
rendre à l’évidence que les technologies de l’information et de la
communication sont aujourd’hui considérées comme des instruments décisifs
dans l’étude du réchauffement de la planète et donc apportant un élément de
solution dans la limitation des émissions de carbone. Le secteur de la
normalisation de l’Union internationale des télécommunications a été même
chargé de définir une méthode normalisée à l’échelle internationale pour
mesurer l’incidence des TIC sur les économies que l’application de ces
technologies est susceptible de rendre possibles dans toutes les branches de
l’activité humaine.
C’est à ce niveau que
tout est en train de se jouer. Car, pour définir des lignes directrices sur
les moyens de freiner et de contrôler le changement climatique, les
opérateurs du secteur TIC se trouvent naturellement en première ligne. Même
si l’on s’arrête à l’incidence des TIC sur le domaine de l’efficacité
énergétique, on se rend tout de suite compte qu’il s’agit d’un dossier
énorme. Un Eldorado est en train de naître ! (à suivre)
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