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Les grands projets ont ceci de particulier qu’ils tournent autour de
questions complexes d’image et de confiance. La Tunisie attire les grands
projets parce qu’elle inspire confiance pour toutes sortes de raisons
objectives, c’est aussi simple que cela. Mais il y a une autre dimension à
laquelle on ne fait pas suffisamment attention : c’est que les gens qui nous
ont fait confiance et qui ont mis de leur argent et de leur nom s’attendent
à ce que les choses se déroulent comme si elles étaient les mécanismes d’une
horloge suisse.
Pour faire simple, il nous faut absolument comprendre que sitôt démarré un
grand projet dans notre pays (y compris ceux que nous assumons nous-mêmes de
A à Z), les regards se braquent vers les chantiers, programme et chronomètre
en main… pour vérifier si la construction est non seulement fidèle aux
plans, mais aussi dans les temps du programme établi.
La Cité de la Culture est l’un de ces grands projets qui font, à juste
titre, notre orgueil et qui sont en train d’ériger notre pays au niveau de
la cohorte de tête… ‘’the Countries that Work’’, pour paraphraser la FIPA !
La Cité de la Culture était prévue arriver à bout de la première phase à la
fin du mois de mai 2008. Nous sommes le 10 juin et on n’en voit pas encore
le bout… même si les bâtiments commencent bel et bien à s’élever vers le
ciel.
Attention, les investisseurs et les observateurs regardent !!
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