La CNAM, voilà un nom en
vogue ces jours-ci. Un nom qui, santé oblige, s’est imposé partout, dans
toutes les discussions, tous les débats, aussi bien dans les ménages qu’au
sein des entreprises en Tunisie.
La CNAM s’est imposée à
tous, non pas pour les avantages qu’elle va, nous dit-on, apporter, mais
plutôt en raison notamment du flou qui entoure ses prestations -actuelles et
futures-, en raison des ambiguïtés qui caractérisent et son domaine
d’intervention et les limites de son intervention.
Même les assureurs –qui
auront des liens étroits avec la CNAM– se sentent encore «perdus». Ils ne
cernent pas encore exactement ses prérogatives et n’ont pu, de ce fait,
mettre sur pied la «Complémentaire» que la loi leur permet de gérer.
Pour clarifier bon nombre
de points et surtout pour permettre à ses cadres, aux souscripteurs et aux
régleurs de sa branche Santé d’être prêts le jour ‘’J’’, le Groupe des
Assurances de Tunisie (GAT) a préféré -plutôt que de rester «passif» et de
voir venir- prendre les devants en organisant début juin 2008 un séminaire
totalement consacré à la CNAM.
Animé par un haut cadre
et un médecin conseil de la «Caisse» et étalé sur deux jours, ce séminaire a
réuni une trentaine de personnes et a permis aux participants de voir plus
clair (concernant certains points), en attendant que toute la lumière soit
faite autour de cette CNAM dont on ne cessera certainement pas de parler
durant des mois encore.
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