[12/06/2008 15:14:01] WASHINGTON (AFP)
Un parlementaire américain a affirmé que l’ordinateur de son bureau avait été piraté en 2006 par des “hackers” chinois et a appelé à renforcer les efforts pour combattre les risques de cyberattaques et d’espionnage. Dans un communiqué, le représentant de Virginie (est) Frank Wolf a annoncé mercredi qu’il soumettait une résolution appelant à davantage de protection pour les ordinateurs sensibles, estimant que cet incident n’était probablement pas isolé. M. Wolf a affirmé qu’en août 2006, quatre ordinateurs de son bureau “ont été piratés par une source externe”, permettant aux “hackers” d’avoir accès à des informations réunies par son équipe sur des dissidents politiques et des militants des droits de l’Homme à travers le monde. “Je sais aussi que les ordinateurs des bureaux d’autres parlementaires ont été piratés, ainsi que ceux d’une des principales commissions de la Chambre, la commission des Affaires étrangères”, a-t-il assuré. Au cours d’une série de réunions avec des enquêteurs du FBI, “il a été mis au jour que les sources extérieures responsables de cette attaque venaient de la République populaire de Chine. Ces cyberattaques ont permis à ces sources de fouiller nos ordinateurs pour évaluer nos sytèmes de défense et pour voir et copier des informations”, a dit Franck Wolf. Le représentant de Virginie s’est dit “très préoccupé du fait que cette institution (le Congrès) n’est pas assez consciente ni protégée contre ce type de menaces”. Selon lui, le Congrès “doit prendre l’initiative pour protéger notre gouvernement et donc notre pays contre la menace que posent les activités d’espionnage informatique”. |
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