[13/06/2008 10:15:55] PARIS (AFP) Le groupe français d’électricité EDF pourrait relever son offre sur British Energy si l’opérateur nucléaire britannique la recommandait rapidement, mais pourrait aussi se retirer faute d’accord d’ici la fin du mois, affirme vendredi le Financial Times. Selon le quotidien économique britannique, qui cite des sources proches du dossier, EDF pourrait proposer plus de 700 pence par action contre 680 pence proposés jusqu’à présent pour obtenir un accord rapide. Mais cette source prévient: “Soit un accord intervient rapidement, soit il n’y en aura pas du tout”. Interrogé par l’AFP, EDF s’est refusé à tout commentaire. De son côté, selon le Wall Street Journal, qui cite aussi des sources proches du dossier vendredi, l’opérateur français, qui serait le seul candidat en lice, ne souhaiterait pas mettre plus d’argent sur la table. Lundi, British Energy a indiqué “qu’aucune des propositions présentées jusqu’à présent n’était au-dessus du prix de clôture de l’action le vendredi 6 juin”, ce qui lui paraît manifestement insuffisant. Une offre à ce prix de clôture, 735 pence, valoriserait British Energy à 11,7 milliards de livres (14,7 milliards d’euros). Le groupe est actuellement détenu à 35,2% par le gouvernement britannique. L’espagnol Iberdrola a pour sa part confirmé jeudi qu’il renonçait à tout projet d’acquisition de l’opérateur britannique alors que des informations de presse faisaient état d’une possible offre commune entre le groupe basque et l’allemand RWE. Les informations du Financial Times et du Wall Street Journal pesaient sur l’action EDF vendredi matin: vers 10H30, elle reculait de 4,03% à 62,38 euros, au lendemain d’une baisse de plus de 5%, les investisseurs craignant que la bataille pour le rachat de British Energy soit plus difficile qu’escompté. Le CAC 40 cédait 0,97%. |
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