Les rédactions de Paris-Match et du JDD cessent de collaborer aux sites internet

 
 
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à journaux (Photo : Olivier Laban-Mattei)

[18/06/2008 15:45:43] PARIS (AFP) Les rédactions de Paris-Match et du Journal du Dimanche, détenus par le groupe Lagardère, ont décidé d’arrêter de travailler pour les sites internet de leur titre respectif, dans l’attente d’accords définissant les conditions de ces collaborations, ont-elles indiqué mercredi.

“Comme dans tous les groupes de presse, des négociations ont commencé depuis plusieurs mois (sur le sujet). Le processus se poursuit avec la volonté d’aboutir”, a réagi une porte-parole de Lagardère, indiquant qu’une nouvelle réunion de négociation devait se tenir “la semaine prochaine”.

Lors de vote organisés dans chacune des rédactions, les journalistes se sont prononcés à de très fortes majorités pour “l’arrêt de toute contribution directe ou indirecte (blogs, commentaires audio et vidéo, sujets audio et vidéo, photos, textes effectifs ou en projet)” au site internet associé à leur titre (www.parismatch.com et www.lejdd.fr).

Les deux rédactions cesseront de collaborer aux sites à compter de jeudi et ce “tant qu’un accord +bi-médias+ clair et digne de ce nom ne sera pas signé”, ont indiqué les sociétés des journalistes (SDJ) des deux titres dans des communiqués séparés.

“Depuis janvier 2008, les syndicats et les SDJ du groupe Lagardère Active cherchent à trouver un point d’accord avec la direction générale quant aux conditions de notre participation aux différents sites du groupe”, explique la SDJ du JDD.

Elle accuse la direction de “flou” et de “lenteur” dans les négociations, jugeant cette attitude “d’autant moins acceptable qu’il existe des disparités de traitement entre les différents sites internet du groupe, certaines collaborations étant rémunérées et d’autres pas”.

La SDJ de Paris-Match juge en outre que la “structure actuelle” du site parismatch.com “ne garantit ni le contrôle ni la cohérence d’une ligne éditoriale fidèle aux valeurs de notre magazine”.

Elle juge que la gestion du site, confiée à une filiale de Lagardère, est “plus qu’opaque” et que son développement est “flou”.

 18/06/2008 15:45:43 – Â© 2008 AFP