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Le Rapport ‘’ The Global Enabling Trade Report 2008’’ du World Economic
Forum de Davos vient d’être rendu public… sans surprises ! Car la cohorte de
tête comporte les noms que l’on retrouve un peu partout à la tête de
pratiquement tous les rapports sur la globalisation. Dans l’ordre, numéro Un
Hong Kong suivi de Singapour, la Suède, la Norvège, le Canada, le Danemark,
la Finlande, l’Allemagne, la Suisse et la Nouvelle Zélande.
La Tunisie vient au 49ème rang sur les 118 pays que le rapport
passe en revue. Pas mal ! Mais pouvons-nous mieux faire ?
Il faut d’abord rappeler que ce rapport, qui est publié pour la toute
première fois, a la vocation d’évaluer l’ouverture au commerce international
et à l’investissement de ces pays… On y parle d’administration efficace, de
Douanes diligentes, d’infrastructures de transport et de télécommunications
capables d’assurer des transits rapides vers la destination finale… On y
parle aussi plus génériquement d’environnement propice aux affaires.
En un mot comme en cent, on cherche à y répondre à une question unique : le
pays dont il est question (la Tunisie dans ce cas) est-il en phase avec la
globalisation de l’économie mondiale ? Beaucoup d’efforts ont été faits,
certes. Et il faut poursuivre avec plus de rythme à moderniser tout ce qui
touche au commerce. Mais peut-être est-il également temps que nous arrêtions
de considérer que c’est encore et toujours la responsabilité de l’Etat de
tout faire. C’est la première chose à comprendre. Les premiers de la classe
2008 (Hong Kong, Singapour, Suède, Norvège…) le sont principalement parce
que le monde de l’entreprise n’y a jamais été aussi créatif et aussi
conquérant !
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