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Le grand sujet d’aujourd’hui en Tunisie, c’est évidemment les grands
projets. On en attend beaucoup et on est également conscient qu’ils
attendent beaucoup de nous. C’est pour cela qu’un grand mouvement de
réaménagement des métiers du bâtiment a été lancé… entre-autres.
Pourtant, il nous semble évident qu’il faudrait aller encore plus loin pour
se mettre au diapason des tendances qui vont être créées par ces grands
projets. Ils vont sans le moindre doute attirer les compétences, les
financiers, les spéculateurs, les artistes, les sociologues, les
technophiles, les regards… et la liste est longue quand on pense à la fine
fleur qui va être attirée par la réussite et les grands bâtiments et l’air
du temps.
Une logique entraînant une autre, il ne fait également pas de doute que la
Tunisie connaîtra l’émergence de nouveaux secteurs jusqu’ici peu familiers
du contexte économique tunisien. Et en premier lieu dans le domaine des
technologies de l’information et de la communication.
Mais aussi dans les secteurs de l’électronique embarquée, les sciences de la
vie, les centres de services partagés, les ASP, l’infogérance, les centres
de support technique, la R&D, la conception… sont les nouveaux segments
d’emplois et d’IDE où la Tunisie pourrait disposer d’avantages compétitifs…
maintenant, il faudrait commencer très tôt à s’y investir. Nous avons
commencé et beaucoup de nos SSII sont à l’avant-garde mais nous sommes
encore dans le domaine de l’insuffisant.
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