En réaction aux propos de M.
Dhaouadi, je voudrais dire la chose suivante: En ce qui concerne son propos
sur les experts-comptables, il est à noter que ces derniers, durant tout
leur cursus universitaire, notamment la révision comptable, sont appelés à
avoir une connaissance très solide de la fiscalité tunisienne et
internationale. Le diplôme d’expert-comptable est l’un des diplômes les plus
difficiles à obtenir dans ce pays (contrairement à une simple maîtrise en
comptabilité, finance ou fiscalité).
Ajoutons aussi que la fiscalité
en tant que spécialité au cours des études de 2ème cycle n’est
pas disponible dans toutes les universités. Elle est généralement enseignée
dans la filière “comptabilité”.
Autre chose, les cabinets
d’audit, notamment les “big four” (Ernst&Young, PriceWaterHouse&Coopers,
etc.), sont réputés dans le monde entier pour être les champions en matière
de fiscalité. Ils permettent aux entreprises de payer le moins d’impôts en
toute légalité. Pourquoi voulez-vous qu’on ne fasse pas pareil en Tunisie?
Ben Salah Héni
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Fiscalité : Qui veut la transparence ?>
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