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Inutile de rappeler que l’envolée des prix du pétrole donne du tournis à
plus d’un, poussant à chercher toutes les alternatives possibles. Inutile
aussi de dire que l’automobile constitue le premier segment visé par toutes
les recherches en cours. Inutile enfin de souligner que l’écologie est
désormais la préoccupation majeure de beaucoup de pays…
Tenez, par exemple l’Allemagne, connue pour son importante production de
grosses cylindrées réputées pour être de gros consommateurs de carburant,
compte frapper fort en matière de technologies écolos. C’est en tout cas ce
révèlent les médias qui soulignent au passage que ‘’ce pays souhaite être la
figure de proue de l’hybride en Europe’’. Pour ce faire, le gouvernement de
Mme Angela Merkel vient de lancer un programme vert de grande envergure
visant à soutenir le développement des voitures hybrides (carburant/
électricité) et notamment celui de batteries davantage performantes.
Et ce n’est pas tout, puisque, dans cette perspective, le gouvernement
aurait fait appel à des industriels, au Groupe E.ON (fournisseur
d’électricité privé), mais également au constructeur allemand Volkswagen. Au
plan concret, le ministre allemand de l’Environnement, Sigmar Gabriel, va
débloquer pas moins de 15 millions d’euros pour ce programme. Ce qui
permettrait, espère-t-on en tout cas, la naissance de plusieurs prototypes
vers 2012 et qui seront alimentés en électricité produite à partir de
sources renouvelables (énergie solaire, énergie éolienne, eau). Et quand on
sait la détermination des Allemands lorsqu’ils décident de quelque chose, on
peut imaginer qu’ils y parviendront.
Il faut d’ailleurs rappeler qu’en mai dernier, Volkswagen et SANYO
(spécialisé dans les batteries rechargeables) annonçaient officiellement
leur volonté de s’unir pour la fabrication des véhicules hybrides. De ce
fait, ils dirigeront leurs forces communes afin développer une nouvelle
génération de batteries lithium-ion dont la sortie est prévue vers 2010.
Toujours selon notre source, le PDG du Groupe Volkswagen, Martin Winterkorn,
avait dévoilé, à cette occasion, un nouveau prototype baptisé Golf Twin
Drive qui n’est autre qu’un véhicule de démonstration hybride plug-in qui
est doté d’un moteur 2.0 l turbodiesel (122 ch, faible consommation de
carburant) et d’un moteur électrique (82 ch) indépendants.
Pour l’heure, malin à celui saura prédire, avec exactitude, la fin du
pétrole et autres hydrocarbures chers. Toutefois, nécessité faisant souvent
loi, aujourd’hui scientifiques et politiques conjuguent leurs efforts pour
trouver la solution. Et pour les Européens, le chercheur allemand, Ferdinand
Dudenhöffer, spécialisé dans le secteur automobile, croit comme fer qu’en
2025, ‘’toutes les autos vendues en Europe seront des voitures hybrides ou
électriques’’.
Mais qu’en est-il en Tunisie ? Que fait-on dans ce domaine ? On sait qu’en
matière d’écologie, notre pays est en avance sur beaucoup d’autres pays,
mais en attendant qu’un jour on puisse produire nous-mêmes nos voitures
–hybrides peut-être, pourquoi n’a-t-on mis en place un programme
d’importation de voitures hybrides avec des droits de douane similaires à
ceux appliqués sur les autres voitures dites ordinaires ? Un concessionnaire
de la place nous avait même promis, lors du salon automobile de Tunis en
juin 2007, d’importer en Tunisie une célèbre voiture hybride… Cela fait une
année, toujours rien. La ou les causes ? Mystère, pardon indéterminées,
peut-être ! Or, mesure-t-on réellement ce qu’on gagnerait aujourd’hui si
l’on permettait l’importation de ce type de véhicules… ?
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