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C’est le PDG de
Plastivaloire, Patrick Findeling, lui-même, qui l’a annoncé dans une
interview à ‘’CercleFinance.com’’. En effet, dans cet entretien, le patron
du groupe indique, notamment, que face aux difficultés auxquelles a fait
face Plastivaloire il y a deux ans, il a fallu procéder à une profonde
restructuration qui ‘’appuyée sur le remaniement de notre gestion des
achats, aujourd’hui centralisée’’. Ce qui a permis à l’entreprise, selon
Findeling, d’engranger des bons résultats au cours ‘’des six premiers mois
de l’exercice, en permettant de libérer de la marge supplémentaire’’.
Mais ce n’est pas tout,
puisqu’il souligne de façon claire qu’à cela ‘’… les excellentes
performances de nos usines en Espagne et en Tunisie’’. Certes, les
investissements sur les deux sites consentis s’étaient avérés
surdimensionnés il y a deux ans, poursuit le PDG, ‘’mais ils ont développé
tout leur potentiel au cours du dernier semestre, avec un chiffre d’affaires
en hausse de 41% sur le site espagnol et une activité en augmentation de
300% en Tunisie. D’ailleurs, toutes nos usines à l’étranger tournent à plein
régime. Quant aux sites français, ils ont réussi à dégager des bénéfices, là
où nous n’envisagions qu’un retour à l’équilibre sur le premier semestre’’.
Donc, à travers cet
exemple de Plastivaloire –et bien d’autres-, le site Tunisie s’avère de plus
un site performant, essentiellement en matière de nouvelles technologies. Il
serait d’ailleurs intéressant de souligner que tout porte à penser qu’il le
sera davantage au cours prochains mois voire années, surtout si le prix du
baril du pétrole continue sa course folle, et même à 200 dollars, comme l’a
souligné sur nos colonnes il y a quelques semaines Mondher Khanfir, c’est un
avantage considérable pour l’économie tunisienne en matière d’attrait d’IDE.
Parce qu’il sera plus rentable pour les firmes européennes de venir produire
en Tunisie que d’aller jusqu’en Chine ou Inde. Encore une fois, l’exemple de
Plastivaloire le prouve aisément.
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