Une étude récente publiée par
Nokia indique que seulement 3% des consommateurs dans le monde recyclent
leurs vieux mobiles. Réalisée auprès de 6.500 personnes dans 13 pays du
monde (Allemagne, Brésil, Chine, Emirats Arabes Unis, Etats-Unis, Finlande,
Inde, Indonésie, Italie, Nigeria, Royaume-Uni, Russie et Suède), l’étude
indique aussi que près de la moitié des sondés disent ne pas être au courant
que ces appareils sont recyclables.
«Si un seul des trois milliards de personnes détenant
dans le monde un portable recyclait un seul de leurs appareils usagés,
nous pourrions économiser 240.000 tonnes de matières premières et réduire
les gaz à effets de serre de la même manière que si nous retirions des
routes 4 millions de voitures», selon Markus Terho, directeur chargé des
affaires environnementales chez Nokia. Une supposition intéressante mais
qui s’oppose avec l’étude de Nokia qui révèle d’autres vérités
décourageantes.
En effet, 44% des personnes interviewées conservent
leurs vieux portables (cinq appareils par utilisateur en moyenne) et 4%
avouent les avoir jetés dans la nature. Pour se justifier, près de la
moitié des sondés disent ignorer la possibilité de recycler les appareils
usés alors que le rapport de Nokia indique le contraire. En effet, les
Britanniques sont les plus au courant (80%) suivis par les Finlandais et
les Suédois à 66%. Les moins informés sont les Indiens (17%) suivis des
Indonésiens (29%).
Nokia affirme dans son rapport que 65 à 80% de ses
appareils sont recyclables et que les matériaux qu’ils contiennent
pourraient être réutilisés pour des produits tels que des bouilloires, des
bancs publics, des plombages dentaires ou encore des saxophones et divers
instruments de musique en métal.
Et si on essaye d’étudier l’usage des mobiles en
Tunisie, un pays qui compte à peu près 8 millions d’utilisateurs de
mobiles ! Le nombre augmentant de ces utilisateurs en Tunisie et la
croissance du rythme de changement d’appareils pour chaque usagé (2
mobiles par personne en moyenne), nous poussent avoir des soucis sur les
dangers qui peuvent guetter la Tunisie en termes d’environnement et
d’énergie. N’est-il, donc, pas nécessaire d’étudier, à l’instar de
l’exemple de Nokia, le pourcentage des personnes qui recyclent leurs
portables en Tunisie, surtout que notre pays a placé la protection de
l’environnement au rang de ses priorités ?
Rappelons que le programme tunisien d’ECOLEF s’engage
à recycler tous les produits recyclables dans le pays. N’est-il pas plus
juste que ce programme ajoute les mobiles à sa liste de produits à
recycler ? Surtout que lors des grandes manifestations organisées en
Tunisie au sujet de l’environnement, des exemples européens (privés et
publics) ont été exposés concernant ce sujet jugé important pour le
développement durable.
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