La ministre de l’Economie prévoit une reprise à partir du deuxième semestre 2009

 
 
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à la garden party de l’Elysée (Photo : Gerard Cerles)

[15/07/2008 07:44:25] PARIS (AFP) La ministre française de l’Economie Christine Lagarde a indiqué mardi sur la radio Europe 1 que l’on pouvait envisager une perspective de reprise de l’économie française à partir du second semestre 2009.

“Je crois que l’on peut envisager une perspective de reprise à partir de la deuxième partie de 2009, ça c’est mon sentiment”, a indiqué la ministre.

“Ce qui me paraît extrêmement important, c’est que nos entreprises continuent à investir (…) il faut impérativement les soutenir dans cet effort là”, a-t-elle ajouté, en citant notamment la réforme du crédit impôt recherche “multiplié par 3 à partir du 1er janvier 2008”.

“L’Europe résiste plutôt mieux et, au sein de l’Europe, la France grâce à des mesures prises dès l’été dernier résiste particulièrement bien”, a estimé Mme Lagarde.

Mais “les chocs matières premières, produits énergétiques en général sont réels et la crise financière dans laquelle se débattent les Etats-Unis clairement a un impact”, a-t-elle ajouté.

Elle a précisé que la croissance de la France devrait être “plus près de 1,7% que de 2%”.

“La situation sera certainement plus difficile à gérer cette année qu’elle ne l’a été l’année dernière”, a ajouté la ministre.

Toutefois “nous tiendrons nos prévisions de croissance (révisée en avril entre 1,7 et 2% ndlr) car nous avons introduit un certain nombre de réformes fondamentales (…) qui vont produire des effets dès l’année 2008”, a jouté Mme Lagarde, citant notamment la réforme sur les heures supplémentaires, et les mesures sur le pouvoir d’achat comme la loi Chatel et la loi de modernisation de l’économie (LME).

“Je ne me suis pas beaucoup trompée jusqu’à présent, et quand je dis qu’on sera dans la fourchette et dans le bas de la fourchette, c’est tout simplement parce que notre économie française est soumise à des chocs externes comme l’augmentation massive du prix du baril”, a encore dit la ministre, insistant “je pense que je suis dans les clous” .

Interrogée sur une éventuelle hausse des impôts, la ministre a souligné que l’on restait “avec la même base d’imposition en matière fiscale et sociale”.

 15/07/2008 07:44:25 – Â© 2008 AFP