Anti-pollution : Le prochain grand marché ?


Par Maryam OMAR

Certes, il ne faut pas être trop
gourmand et en demander plus que de raison à cette nouvelle Union pour la
Méditerranée qui vient de naître à Paris, mais tout indique qu’il y a au
moins un sujet qui va avoir le vent en poupe dans les années qui viennent,
avec toutes les opportunités d’investissement qu’il implique :
l’anti-pollution.

 

La proposition du président Ben Ali,
dimanche à l’occasion du Sommet, de créer un Observatoire méditerranéen pour
lutter contre la pollution dans la Méditerranée et sa protection contre les
différents incidents maritimes, ne laisse aucun doute quant à l’importance
du sujet pour notre pays. Et cela veut dire que la Tunisie mettra le paquet
pour lancer les projets qu’implique cette attitude.

 

Cela veut dire que l’environnement va
avoir une nouvelle dimension stratégique, et pas uniquement pour notre pays.
Car il faut comprendre que ce qui est également en jeu, c’est la
dynamisation de la solidarité pour un développement durable dans la région
méditerranéenne, avec la mise en place d’un mécanisme d’alerte rapide, etc.
Tout cela est dans la déclaration finale du Sommet.

 

En clair, la région a décidé de
s’engager dans tout ce qui touche à l’environnement du Bassin. Les outils
d’encouragement de l’investissement dans ce domaine (qui existent déjà) vont
être certainement étoffés d’une manière sans précédent. Il faut aussi voir
les fonds en conséquence qui viendront de l’Union européenne pour les
entreprises qui veulent bien se donner la peine d’investir dans les projets
anti-pollution.

 

Nous sommes sans doute devant le
prochain grand marché de la région qui poursuivra en parallèle son chemin
dans le domaine global du domaine large des services.