[28/07/2008 17:31:29] PARIS (AFP) La baisse des prix des carburants amorcée mi-juillet s’est confirmée la semaine passée, dans le sillage du repli des cours du pétrole, a indiqué lundi l’Union française des industries pétrolières (Ufip). Le litre de gazole, carburant le plus consommé en France et dont la flambée des prix provoque régulièrement la colère de certaines professions, s’est vendu la semaine dernière 1,4005 euro contre 1,4379 euro la semaine précédente, après un record fin mai à 1,4541 euro. Le litre de super sans plomb 95 valait en moyenne la semaine dernière 1,4427 euro contre 1,4783 euro la semaine précédente, son dernier record datant du 20 juin à 1,4971 euro, selon des chiffres de l’Ufip, mis en ligne sur son site internet lundi. Quant au fioul domestique, il reste sous la barre d’un euro, à 0,9752 euro le litre, contre 0,9933 euro la semaine précédente et 1,0104 euro au cours de la semaine close le 11 juillet. Il avait atteint un record le 4 juillet, à 1,0143 euro. Ce nouveau repli des prix des carburants “est le signe que le marché français régit à la chute du prix du baril constatée depuis deux-trois semaines”, a expliqué à l’AFP le président de l’Ufip, Jean-Louis Schilansky. L’impact de la baisse des prix du pétrole brut sur les prix à la pompe se traduit par une “chute de l’ordre de 5 centimes d’euros par litre” des prix du sans-plomb 95 et du gazole, a-t-il précisé. Interrogé pour savoir si cette tendance pouvait perdurer, il a jugé que “les prix à la pompe devraient continuer à baisser si les prix du brut se maintiennent à leur niveau”, sans toutefois chiffrer une nouvelle baisse potentielle. Il a souligné qu’historiquement, l’évolution du prix de baril est répercutée sur les prix à la pompe en France dans un délai variant de 10 à 15 jours, et qu’une évolution du prix du baril de brut de 10 dollars se traduit par une variation des prix à la pompe de 5 centimes. A New York, les cours du pétrole ont perdu près de 25 dollars depuis leur record absolu enregistré le 11 juillet à 147,27 dollars le baril, à la faveur d’un regain d’inquiétudes sur l’impact du ralentissement économique, notamment aux Etats-Unis, susceptible de freiner la consommation d’or noir. Les cours progressaient toutefois lundi à New York et Londres, en raison de tensions au Nigeria où les violences font craindre de nouvelles interruptions de production. Les prix de l’Ufip correspondent à des moyennes hebdomadaires, mais ils peuvent varier d’un jour à l’autre ou d’une station-service à l’autre. Les carburants sont souvent vendus à prix coûtant dans les hypermarchés, comme un produit d’appel. |
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