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Nous le savons tous : les entreprises
tunisiennes exportatrices ont beau avoir des partenaires étrangers de renom,
elles n’ont pas en général assez de ‘’prestige’’ pour prétendre imposer leur
identité propre.
Bref, nos entreprises sont tout
simplement ‘’anonymes’’ quand il s’agit de convaincre sur un terrain
d’envergure planétaire, très particulièrement dans le domaine large des
technologies de l’information et de la communication. Nous ne verrons
probablement pas de sitôt l’une des entreprises tunisiennes du secteur des
TIC listée sur le NASDAQ ; le saint des saints des Bourses des valeurs
technologiques.
Pourtant, un événement qui vient de
se passer pourrait renverser cette image et nous convaincre définitivement
que tout reste possible.
C’est l’IFC, une institution du
Groupe de la Banque mondiale (excusez du peu !), qui vient ainsi d’annoncer
sa participation (à hauteur de 19%) au capital de Fuba Printed Circuits
Tunisie S.A. Une entreprise tunisienne de la région de Bizerte qui produit
et exporte des circuits imprimés depuis 18 ans.
Si vous avez dernièrement eu la
chance de faire un petit tour au sein de Fuba Tunisie, vous savez
certainement que ses laboratoires, ses bancs d’essai et ses ateliers ont
vraiment de quoi convaincre autant de clients de premier rang qu’elle a
fidélisés alors qu’il ne s’agit que d’une PME qui n’emploie que quelque 600
personnes.
A tel point qu’elle a réussi à
attirer l’attention de la Banque mondiale et que son développement est donc
une affaire entendue, car si l’IFC vient avec quelque chose en plus de son
prestige, c’est certainement sa connaissance des marchés émergents et des
opportunités qu’ils recèlent. Vous voyez, ‘’l’anonymat’’ n’est pas une
fatalité !
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