Le portail canadien canadianpress.google.com annonce dans son édition du 24
juillet 2008 qu’’’une étude réalisée par le Service géologique des
Etats-Unis (U.S. Geological Survey), et rendue publique mercredi, suggère
que l’équivalent de 112 milliards de barils de pétrole gît sous la glace et
les eaux de l’Arctique du côté nord-américain’’. Au moment où la seule
évocation du pétrole suffit à donner du tournis à plus d’un, cette nouvelle
pourrait avoir pour avantage de couper l’herbe au pied de ceux qui tiraient,
jusque-là, sur la ficelle des prix des hydrocarbures.
Et si l’on en croit à notre confrère, il s’agirait des chiffres fiables et
précis avancés par l’étude ‘’pour décrire le potentiel énergétique du Grand
Nord’’. Toutefois, l’autre face cachée de l’étude c’est que ‘’cette nouvelle
étude risque d’ajouter de la pression au débat entourant le contrôle des
ressources de cette région’’.
Par ailleurs, on souligne que les réserves mondiales totales au nord du
cercle polaire – principalement au large des côtes de la Russie, selon
l’étude, sont évaluées à plus de 410 milliards de barils. C’est environ le
tiers des réserves de gaz naturel et le sixième des réserves de pétrole, non
découvertes, du monde entier. Ce qui ne manque pas de réjouir William Lacey,
le directeur d’une firme de Calgary spécialisée en énergie, en déclarant
tout simplement que “c’est gigantesque”, en ajoutant cette explication
pessimiste : ‘’Et c’est ce qui fait qu’il pourrait y avoir des conflits
frontaliers dans le Grand Nord’’.
Ceci dit, les auteurs du rapport pensent qu’il n’y a pas de quoi déclencher
les hostilités autour du contrôle des ressources du Haut-Arctique, et ce
d’autant plus que la plupart des gisements sujettes de conflits se trouvent
près ou sur les plateaux continentaux, soit à l’intérieur des limites
territoriales reconnues, indique notre confrère.
En tout cas, pour nous pays moins nantis en réserves pétrolières –les autres
du reste-, l’espoir est perms de voir la pression sur les prix des
hydrocarbures baisser. Car, il faut reconnaître que le spectre du baril à
200 dollars faisait craindre le pire pour l’économie mondiale… Comme quoi,
l’homme n’est jamais inventif que lorsqu’il est bousculé.
Cependant, les pays à économie intermédiaire peuvent avoir des soucis si
jamais les prix du baril s’effondraient, parce que la réalisation de
certains projets d’infrastructure pourrait être sérieusement handicapée.
Mais qui sait… !
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