Non seulement le groupe Société
tunisienne des industries pneumatiques (STIP) ne voit pas le bout du tunnel,
mais il pourrait ne jamais s’en sortir. C’est du moins l’avis des deux
commissaires aux comptes du groupe, MM. Mohamed Zinelabidine Chérif (AMC
Ernst & Young) et Mohamed Néji Hergli (Financial Auditing & Consulting),
exprimé dans les notes aux états financiers consolidés arrêtés au 31
décembre 2007.
Dans la note III.5, les deux
commissaires aux comptes soulignent «l’existence d’une incertitude
significative susceptible de jeter un doute important sur la capacité du
groupe à poursuivre son activité». Une situation que MM. Mohamed
Zinelabidine Chérif et Mohamed Néji Hergli expliquent par le fait qu’«en
dehors de l’assainissement social entrepris en 2007 et bien que la société
ait établi un plan de restructuration financière prévoyant plusieurs actions
d’ordre financier, aucune mesure n’a été entreprise pour assainir la
société», ce qui alimente «des doutes importants» sur la continuité
d’exploitation.
La même note rappelle que «le groupe
a accusé une perte non consolidée de 17.670.410 dinars tunisiens pour
l’exercice clos le 31 décembre 2007, portant les capitaux propres consolidés
arrêtés à cette date à la somme négative de 43.942.566 dinars». Aussi, «sur
une base consolidée, le passif exigible était au 31 décembre 2007 supérieur
de 83.277.794 dinars à l’actif circulant et le passif total supérieur de
40.505.481 dinars au total de l’actif».
Le groupe STIP est composé de quatre
sociétés (STIP société mère, SOMACOP, SOMACOP PLUS et SMTP Amine).
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