L’heure des bilans de la
Francophonie économique à court et à moyen terme c’est l’échec et mat. La
Francophonie du terrain a toujours été un moyen pour deux à trois pays
francophones (France, Belgique et Canada) de faire de bonnes affaires avec
leurs ex colonies (excepté le Canada).
Ces trois pays ont toujours été
les principaux bailleurs de fonds de la Francophonie à travers
l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) pour contrecarrer
l’influence anglo-saxonne particulièrement en Afrique francophone afin de
préserver leurs parts de marché.
Cette francophonie qui reflète
bien la puissance économique actuelle de ces trois pays se rétrécit à peau
de chagrin. Le grand événement sur la Francophonie qui aura lieu l’automne
prochain dans la ville du Québec ne sauvera pas la francophonie du déclin.
La Tunisie, comme tout le reste du Maghreb, devra tenir compte de cette
évolution et considérer la Francophonie non comme une fin en soi.
L’Algérie, pour des raisons
historiques entre autres, ne fait pas partie de la Francophonie, et elle a
raison de ses raisons.
M.M
Réaction à l’article :
Francophonie : Quelle devrait être l’attitude de la Tunisie ?
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