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Alors que les soldes d’été, du début
d’août à la mi-septembre, viennent de démarrer, on ne peut que se poser des
questions sur nos ambitions qui ne suivent pas la même logique : d’un coté,
nous crions haut et fort que nous voulons devenir un Centre régional
d’affaires et de services, et de l’autre, nous nous refusons à saisir
l’opportunité d’un grand Festival de shopping d’envergure justement
régionale, avec ce que cela implique d’effet de vitrine et de dynamisation
directe et indirecte.
En gros, les soldes c’est
l’habillement et le cuir et chaussures. Point à la ligne ! Voire, il ne faut
surtout pas oublier que les soldes d’été de cette année se trouvent
malheureusement compliquée par le fait qu’elles se tiennent juste avant les
grandes dépenses familiales ‘’rentrée scolaire/ramadan/aïd’’. Un trio qui
s’empare du budget familial et qui ne laisse pas grand-chose aux emplettes
en soldes.
De toutes manières, les périodes des
soldes deviennent de moins en moins populaires chez nous… comme si elles
suffoquaient ! De l’air, de l’air… !
Pour qu’elles reprennent leur
souffle, il n’y a pas d’autre perspective que de nous poser les bonnes
questions : Où est donc passée l’idée d’un Festival que beaucoup d’analystes
voyaient comme porteuse d’une réelle dynamisation du marché ? Tous ces gens
qui viennent en Tunisie pour tourisme, affaires, études…, pourquoi ne
parvient-on pas à leur donner de nouvelles habitudes ? Quelle est notre
image de marque ? Avons-nous vraiment des produits-phares ? Où faisons-nous
la différence ?
Cela nous rappelle notre manière de
vendre notre tourisme. Certes, cela nous amène 7 millions de visiteurs par
an (qui ne restent pas beaucoup et qui ne dépensent pas beaucoup d’ailleurs
!)… mais c’est comme si notre ambition s’arrêtait là, tout net !
Qu’avons-nous, par exemple, dans nos
dossiers pour les 100 millions de Chinois que l’on dit capables de s’offrir
des voyages ? Quel est notre programme ?
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