[12/08/2008 11:41:57] PARIS (AFP) La baisse des prix des carburants amorcée mi-juillet s’est confirmée la semaine passée, dans le sillage du repli des cours du pétrole, a indiqué l’Union française des industries pétrolières (Ufip) mardi. Le litre de gazole, carburant le plus consommé en France, et dont la flambée des prix provoque régulièrement la colère de certaines professions, s’est vendu la semaine dernière 1,3384 euro contre 1,3726 euro la semaine précédente, après un record fin mai à 1,4541 euro. Le litre de super sans plomb 95 valait en moyenne la semaine dernière 1,4183 euro contre 1,4194 euro la semaine précédente, son dernier record datant du 20 juin à 1,4971 euro, selon des chiffres de l’Ufip, mis en ligne sur son site internet mardi. Quant au fioul domestique, il reste sous la barre d’un euro, à 0,9089 euro le litre, contre 0,9413 euro la semaine précédente. Il avait atteint un record le 4 juillet, à 1,0143 euro. Selon l’Ufip, l’évolution du prix de baril est répercutée sur les prix à la pompe en France dans un délai variant de 10 à 15 jours et une évolution du prix du baril de brut de 10 dollars se traduit par une variation des prix à la pompe de 5 centimes. Les prix de l’Ufip correspondent à des moyennes hebdomadaires, mais ils peuvent varier d’un jour à l’autre ou d’une station-service à l’autre. Les carburants sont souvent vendus à prix coûtant dans les hypermarchés comme un produit d’appel. L’annonce d’une attaque des forces aériennes russes sur l’oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceyhan (BTC) n’a pas provoqué de réaction sur les prix du pétrole, qui ont poursuivi leur baisse et touché mardi matin le seuil de 110 dollars le baril, un plus bas depuis fin avril. Selon des experts, le fait que l’oléoduc ait déjà été fermé le 5 août après un incendie provoqué par une explosion sur le territoire turc explique en grande partie l’impassibilité des opérateurs. |
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