C’est du moins ce que
laisse entendre cette tendance fâcheuse de certains intermédiaires à
encourager leurs clients à vendre leurs anciens titres et à acheter ceux des
nouveaux venus. En plus clair encore, l’achat des titres des nouveaux
entrants se fait en partie par les désengagements des valeurs déjà cotées.
Pour s’en persuader, il
suffit d’observer le marché durant deux ou trois semaines avant
l’introduction de grosses pointures parmi nos entreprises. Ainsi, les 3
semaines qui ont précédé l’introduction en Bourse d’ARTES ont été marquées
par un courant baissier qui concernait quotidiennement plus d’une vingtaine
de valeurs cotées.
Plus récemment, l’annonce
de la tenue d’une communication financière relative à la présentation de
l’introduction en Bourse du groupe Poulina a provoqué la baisse d’une
trentaine de valeurs de la cote.
Et pourtant, ce trend
baissier n’est justifié par aucune mauvaise santé des entreprises touchées.
L’affaire est grave et mérite d’être méditée.
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