TIC : Le syndrome douloureux de Facebook !


Par Maryam OMAR

Peut-être devrions-nous méditer sur
ce qui vient de se passer avec Facebook en Tunisie.

 

Car ‘’Nous apprenons que le Président
de la République est intervenu personnellement et a donné ses instructions
pour qu’il soit procédé immédiatement à la réouverture du site Facebook, et
ce, dès qu’il eut appris la fermeture de l’accès à ce site pour le public en
Tunisie’’.

 

Nous savons tous que le Président Ben
Ali est un technophile de la première heure qui s’intéresse à tout ce qui
fait la nouveauté du monde des technologies de l’information et de la
communication. A ses moments perdus, il a la tête dans les ordinateurs et
dans l’Internet et sait pertinemment quels enjeux se trouvent derrière tout
cela.

 

Nous n’allons pas en rajouter mais
nous voulons simplement dire que si l’intervention du chef de l’Etat là où
il le souhaite est sans conteste un honneur pour ceux qui sont impliqués
d’une manière ou d’une autre, il reste que dans le cas de l’espèce, nous
n’aurions jamais dû aller vers cette extrémité. Car Facebook est plus que
mondial ; il est universel. Et cela veut dire que tous ceux qui y sont se
trouvent liés les uns aux autres.

 

Cela veut dire qu’il n’y a pas de
Facebook tunisien ou américain ou français ou australien ou chinois… C’est
un seul réseau social qui s’auto-soutient de toutes les manières
imaginables. Et c’est un point un moins quand il rencontre des aléas.

 

Ce qui vaut pour Facebook vaut
d’ailleurs pour beaucoup d’autres sites mais il faut être honnête et se dire
que ce n’est pas de tous les sites dont nous parlons. L’Internet n’est pas
(et n’a jamais été) ‘’a safe place’’ mais cela ne veut pas dire qu’il faut
systématiser le filtrage.