[05/09/2008 17:59:49] MANDEURE (AFP) Peugeot Motocycles –1.050 salariés à Mandeure (Doubs) et Dannemarie (Haut-Rhin)– a signé vendredi avec trois syndicats sur cinq un accord de principe sur la révision des 35 heures qui augmentera de 3 à 5 heures le temps de travail “effectif” dans ses ateliers de production, a-t-on appris auprès de la direction. Le texte signé par la CFE-CGC (majoritaire au comité central d’entreprise), FO et la CFTC prévoit de modifier le mode de calcul du temps de travail de façon à atteindre 35 heures de travail effectif par semaine à compter du 1er janvier prochain, contre 30 à 32 heures actuellement, a précisé à l’AFP Christian Pellet, directeur des ressources humaines. Les modalités –réduction des temps de pause et/ou diminution des jours de RTT– seront discutées d’ici à l’entrée en vigueur de ce texte qui constitue un avenant à l’accord sur le temps de travail de 1999, a ajouté M. Pellet. De sources syndicales, l’option probable aboutirait à une double diminution des temps de pause sans compensation salariale et des jours de RTT qui passeraient de 22 à environ 11 par an. La négociation s’était ouverte début juillet. Un deuxième accord “GPEC” (Gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences) a été signé vendredi par la CFE-CGC, FO et la CFTC sur le “devenir de l’entreprise” et “l’anticipation de ses conséquences sur l’emploi”, a annoncé la direction. Il n’exclut pas des réductions d’effectifs, a-t-elle reconnu. “Aucune indication” de sureffectifs ni “d’objectif de nombre de départs” n’existe à ce jour, a assuré M. Pellet. L’entreprise “maintient le projet”, conditionné à la révision des 35 heures, de produire un nouveau scooter dans ses deux usines françaises à partir de 2009, a-t-il rappelé. La CGT, majoritaire parmi le personnel de production, n’a pas signé les deux accords qu’elle a qualifiés d'”anti-sociaux”. La CFDT “réserve sa réponse” sur l’accord GPEC et a dit non à celui sur les 35 heures qui “rencontre l’opposition du personnel” de Mandeure, siège et principal site de l’entreprise, selon son délégué Laurent Signori. |
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